Au dernier jour de la cérémonie d’ouverture de la 15ème édition de la Foire Internationale du Livre de Ouagadougou, l’engouement est au rendez-vous. A cette foire, plusieurs exposants venus du Burkina et ailleurs ont présenté aux visiteurs des livres de tout genre : romans, nouvelles, poésie, théâtres, journaux, etc. Cette édition a été placée sous le travers le thème : « littérature et promotion de la paix et de la sécurité ».
A l’exposition-vente de la 15ème édition de la FILO, plusieurs livres de tout genre ont été exposés. Au 1er niveau du stand de la sagesse : la société des auteurs, les genres de l’écrit et des savoirs de M. Emil LALSAGA, on y trouve des livres dédiés uniquement à l’exposition. C’est-à-dire des livres littéraires qui ne se vendent pas. Le deuxième niveau de son stand est composé de livre pour vente : des recueils de nouvelles, de poèmes, des romans, des livres scientifiques, etc.
Selon lui : « le thème de cette 15ème édition est d’actualité parce qu’il cadre avec ce que nous vivons actuellement. Les littéraires ont aussi leur part à jouer parce que la plume aussi peut tremper dans les douleurs de ce que nous vivons pour exprimer l’espoir pour le peuple.
Pour susciter plus d’engouement chez les visiteurs, M. Herman SOME des éditions Harmattan Burkina, a rassuré qu’en tant qu’exposants, éditeurs et libraires, ils feront l’effort de réduire les coûts des livres pour permettre aux gens de les acheter.
Le directeur général des éditions Awoudy Mawouse Heka, nous a fait savoir qu’ils sont à leur 4ème participation à la FILO. « C’est une plate-forme de rencontre d’autre éditeur du tracteur de la chaine du livre et nous sommes satisfaire de cette foire et c’est pour cela, nous sommes restés fidèles à elle », révèle-t-il.
Pour ce qui est de l’engouement et de l’organisation de la foire, la majeure partie des exposants se disent satisfaites mais que l’organisation peut être améliorée d’autant plus qu’il y a de belles expositions, des livres à emporter et de belles communications.
Mawouse Heka a affirmé qu’il y a beaucoup d’acheteurs mais qu’une foire, c’est plus pour la promotion des auteurs et de la maison. « Nous vendons des livres, même si cela ne couvre pas toutes les charges au moins notre littérature est connue, les gens s’intéressent à ce que nous faisons et c’est déjà une forme de récompense », ajoute-t-il.
En somme, c’est dans une bonne ambiance que les élèves, les amoureux de la lecture font le tour des stands du lieu de l’exposition pour se procurer des livres de choix selon leurs besoins.
ASSATA SINARE