Le Burkina Faso célèbre le 30ème anniversaire de la convention relative aux droits de l’enfant(CDE) ce mercredi 20 novembre 2019 à Ouagadougou. Placé sous le thème : « 30 ans de mise en œuvre de la CDE, un nouvel engagement pour un Burkina Faso digne des enfants », l’anniversaire a été patronné par le président du Faso Rock Mark Christian Kabore.
Voici déjà 30 ans que le Burkina Faso a signé et ratifié la Convention Relative aux Droits de l’Enfant. Par cet acte le pays a manifesté sa volonté pleine et entière à créer un environnement protecteur pour l’enfant.
Pour la présidente du Conseil National pour l’Enfance, Marie Laurence Ilboudo: « 30 ans après la ratification de cette convention, il était bon que nous puissions faire un stop pour voir les insuffisances, et les acquis pour mieux protéger et promouvoir les droits des enfants ».
Au cours de cette cérémonie, les résultats atteints et les actes majeurs ont caractérisé la volonté du gouvernement d’appliquer les dispositions de la CDE. Il s’agit entre autres de la gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, l’augmentation du taux de scolarisation, le retrait des enfants en situation de rue, des plans d’action d’élimination du mariage d’enfants, de l’excision et le renforcement de la coopération bilatérale en matière de lutte contre la mobilité et la traite transfrontalière des enfants.
Dans la perspective d’un renforcement des acquis engrangés en matière de protection et de promotion des droits de l’enfant, le Burkina Faso s’est doté d’une stratégie nationale de protection de l’enfant dont la vision est : « A l’horizon 2024, le Burkina Faso dispose d’un environnement institutionnel, communautaire et familial renforcé qui assure une protection efficace des enfants ».
Selon la représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Dr Anne Vincent, ces résultats probants démontrent la volonté politique à sauver la vie des enfants et à contribuer au développement du pays.
Face aux difficultés que rencontrent le parlement des enfants, son représentant, Kikpaworè Da lance un appel d’aide financière au ministère en charge de l’éducation.
Au regard du non-respect des droits des enfants, le ministre de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo au nom du président du Faso a engagé le gouvernement, les organisations et a demandé l’appui de l’Unicef afin qu’il ait un effort conjuguer et une action intersectoriel pour la protection de l’enfant.
Pour sa part, il a réaffirmé son engagement à faire de la protection des enfants une priorité nationale.
En rappel, le Burkina Faso a signé la Convention Relative aux Droits de l’Enfant le 26 janvier 1990 et l’a ratifiée le 23 juillet 1990.