La cérémonie d’ouverture de la 6e session ordinaire du Conseil National pour l’Enfance (CNE) a eu lieu ce mardi 19 novembre 2019 à Ouagadougou. Placée sous la présidence de la ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, présidente du conseil national pour l’enfance, la cérémonie a pour thème « Plus d’engagement pour un Burkina Faso digne des enfants ».
En marge du 30e anniversaire de la convention relative aux droits des enfant, la 6e session ordinaire du Conseil National pour l’Enfance (CNE) a officiellement ouvert ses portes ce mardi 19 novembre. Une session qui se tient dans un contexte particulier où le BF fait face à un défi sécuritaire qui affecte la tranquillité, la quiétude et la sécurité des enfants. Selon la représentante adjointe de l’UNICEF et représentante des partenaires techniques et financiers Rinko Kinoshita, cette session a pour ambition de susciter davantage l’engagement et la collaboration des acteurs, en vue d’un meilleur fonctionnement du CNE au Burkina Faso pour la promotion et la protection des droits de l’enfant.
Pour le secrétaire permanent du Conseil National pour l’enfance Adama Sondé, le système de protection de l’enfant au Burkina a besoin d’être renforcé avec des recommandation très forte des acteurs, afin que d’ici les cinq prochaines années, le Burkina ait un environnement institutionnel, familial et communautaire suffisamment renforcé et qui assure la sécurité des enfants. « L’enfant n’est pas notre ennemi, nous devons mettre tout en œuvre pour lui apporter toutes les chances de se développer sainement », a-t-il souligné. Il ajoute que l’enfant est un tout et sa prise en charge nécessite l’implication de l’ensemble des acteurs où qu’il soit pour qu’il puisse se sentir en sécurité.
Le CNE va saisir cette occasion pour présenter ses difficultés rencontrées aux acteurs, afin de renforcer le système de protection des enfants. Il va ensuite, présenter les difficultés dans la mise en œuvre des dispositions des conventions qui ont été ratifiées et aussi exposer les résultats de l’étude de 2018 sur la violence faite aux enfants au Burkina Faso. Pour orienter les décisions du gouvernement à la protection de l’enfant, le CNE a proposé des réformes qu’il va également dévoiler aux acteurs pour renforcer son leadership institutionnel dans la prise de mesure forte. La ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, Marie Hélène Laurence Ilboudo a rassuré que le rôle des membres statutaires du CNE sera activé pour la protection des enfants au Burkina.
Zonouhan LAYA