La dernière session de la SAMAO a été accordée aux pays invités afin qu’ils présentent leurs potentialités minières aux partenaires techniques et financiers. Cette présentation, a eu lieu le vendredi 27 septembre 2019 à Ouagadougou avec pour but de créer des opportunités d’affaires.
Bien avant la clôture de la semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO), les intervenants des différents pays invités ont eu l’opportunité d’exposer leurs différents potentiels miniers aux partenaires techniques et financiers afin de créer des opportunités d’affaire.
La présentation du représentant malien Issa Coulibaly, conseiller technique auprès du secrétariat général du ministère des mines et du pétrole s’est axée sur les points suivants : le don des informations générales en ce qui concerne le Mali, le secteur minier malien, du contexte géologique, les politiques minières adoptées par le Mali, la potentialité minière, etc. Le secteur minier malien est dominé par l’or mais qu’il y a aussi d’autres potentialités. Il s’agit du phosphate, du calcaire, du sel gemme, du cuivre, du plomb, du zinc, de l’uranium, du diamant, etc. Pour cette raison, Issa Coulibaly invite les partenaires techniques et financières à investir dans le secteur minier malien. Selon lui, le Mali est un boulevard géologique à travers son contexte structural.
Aussi, a-t-il saisi l’occasion pour porter à la connaissance de l’assistance que du 12 au 14 novembre prochain, il y aura la journée minière et pétrolière du Mali. De ce fait, il invite les différents partenaires techniques et financiers, les différentes sociétés minières, les organisations et tous les Burkinabè à y participer.
Le représentant burkinabè, Silvain Somé a fait savoir : « Au cours de dix années d’exploitation minière, nous n’allons plus parler de potentiels miniers du Burkina parce que le potentiel est là ». Il a expliqué ce sur quoi le focus sera mis. Il s’agit de l’impact de cette exploitation minière sur l’économie du Burkina et l’impact que cette exploitation a sur les populations riveraines.
Avec 13 mines industrielles, dont douze d’or et une de zinc, le Burkina Faso a produit en 2018 cinquante tonnes d’or et 183.375 tonnes de type sec de concentré de zinc. Les recettes d’exploitation s’élèvent à plus d’un milliards de F CFA selon M. Silvain Somé. Malgré ces apports, des préoccupations réelles existent notamment la maximisation des recettes de l’Etat, le développement communautaire, la gestion et la réhabilitation de l’environnement, etc. En vue de répondre à ces préoccupations, le Burkina a adopté des lois minières : la déclaration de politique minière, le code minier de 2003, celui de 2015, etc.
Les autres pays qui ont intervenu dans l’exposition de leurs potentialités minières sont entre autres, le Benin, le Maroc, le Botswana, la RDC, et le Niger.
Au cours de ces présentations, il y a eu des échanges fructueux entre l’assistance et les communicateurs.
Assata SINARE