Suite au contexte sécuritaire que traverse le pays des hommes intègres, ELITE West Africa Coordination Burkina Faso (EWACBF) a organisé à Ouagadougou une conférence au tour du thème « Défis sécuritaire au Burkina Faso : Responsabilité et rôle de la jeunesse ». Cette conférence animée par Lianhoué Imhotep Bayala essaye de proposer une conduite à tenir à la jeunesse et des solutions pour faire face à cette crise sécuritaire que les burkinabè vivent aujourd’hui.
Le conférencier du jour, Lianhoué Imhotep Bayala estime que l’insécurité prend des proportions inquiétantes dans notre pays, toutes les régions semblent avoir eu leur part. Partout il se développe, se métamorphose et s’adapte par différentes stratégies d’attaques. Les lourds bilans traduisent le caractère préoccupant de la situation sécuritaire du moment. Les burkinabè ont quelque chose de spécifique, l’insurrection a démontré que la jeunesse burkinabè a un niveau de fierté interne.
A la question sur la conduite à tenir et des solutions Lianhoué Imhotep Bayala répond « l’une des postures que le Burkina doit adopter, c’est celle de l’éducation, de la sensibilisation et de la résistance. J’ai foi que le Burkina peut venir à bout de l’extrémisme malgré les limites révélées. Il faut stimuler les fiertés, pour encourager les troupes qui sont aux fronts. Chacun doit trouver une motivation, une énergie à partir de son secteur d’activité pour redonner espoir au peuple et aux FDS afin que rayonne la rage de se battre et de vaincre. Il faut inciter le patriotisme constructif et préparer le peuple à l’idée de guerre contre les terroristes».
Pour terminer ses propos, le conférencier a mis l’accent sur la communication dans un contexte sécuritaire. Il insiste que si les actes terroristes ne sont pas connus, il n’y aura pas d’impact sur la psychologie collective des citoyens burkinabè et d’effet sur la rage des soldats qui ont envie de se battre. Il suffit de contrôler son portable androïde pour venir à bout du terrorisme en évitant des informations qui démotive et décourage l’opinion publique.
Ismaël KIEKIETA