Le samedi 22 juin 2019, les secrétaires généraux adjoints(SGA) des centrales et des syndicats autonomes de l’Union d’Action Syndicale (UAS) du Burkina ont organisé une assemblée générale à Ouagadougou. L’objectif de cette assemblée générale a été de faire le point de ce qui s’est passé et de ce qui devrait se passer au niveau des rencontres entre l’UAS et le gouvernement burkinabè pour rechercher les solutions à leurs préoccupations.
Composée des centrales syndicales et des syndicats autonomes, l’UAS a organisé une assemblée générale le samedi 22 juin 2019 à Ouagadougou pour faire le compte-rendu de sa rencontre avec le gouvernement à ses différents membres. En effet, ce sont les secrétaires généraux adjoints des centrales syndicales et les secrétaires généraux des syndicats autonomes de l’UAS qui ont animé cette conférence car les secrétaires généraux sont à Genève depuis le 10 juin pour la conférence de l’Organisation internationale du travail (OIT). L’objectif de cette assemblée a été de faire le point de ce qui s’est passé et de ce qui devrait se passer au niveau des rencontres entre l’UAS et le gouvernement burkinabè pour rechercher les solutions à leurs préoccupations. Le secrétaire général adjoint de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina(USTB) et président de mois, Urbain Sanhouidi a expliqué que c’est un devoir pour eux de faire ce compte-rendu à la base et il faillait qu’ils le fassent urgemment pour avoir des dispositions à prendre pour que leurs luttes puissent aboutir pour le bonheur des populations et des travailleurs.
Deux points ont été abordés au cours de cette assemblée générale. Il s’agit : des informations sur la rencontre gouvernement /syndicats dans laquelle le gouvernement demandait une trêve sociale et le second point les divers.
Selon le président du mois : « les relations qui existent entre le gouvernement et les partenaires sociaux en ce qui concerne les travailleurs, les organisations syndicales sont des relatons de mépris et de négligence que l’UAS a constaté parce que depuis la nuit des temps, ils ont tenu régulièrement ces concertations jusqu’en 2016 et depuis lors plus rien. Toutes les démarches entreprissent par les syndicats pour rapprocher, recueillir, pour rencontrer, pour dialoguer et pour examiner les points sont restés sans réponse et sans suite». Mais l’UAS pense que le gouvernement est conscient que les partenaires sociaux, les travailleurs, la population sont dans la chaine du développement économique et qu’ils sont une composante à ne pas négliger.
Concernant la trêve sociale demandée par le gouvernement, les délégués conçoivent mal qu’il soit une question d’une quelconque trêve sociale tant que leurs engagements dont certains datant de 2012 ne soient pas satisfaits. Ils attendent des dirigeants, l’écoute nécessaire pour qu’ils puissent trouver ensemble les voies et moyens de construction du Burkina Faso. Dans un communiqué, le gouvernement a promis de leur revenir incontestablement pour que le dialogue social institué au Burkina Faso ne soit pas rompu.
Asta Wendkuni