A l’occasion de la fête du travail, l’Association Femme Inspire (AFI) a organisé un panel d’échange sur l’entrepreneuriat au profit de la gente féminine le 1er mai 2019 à Ouagadougou. Plusieurs panélistes ont échangé avec les jeunes afin de leur faire comprendre qu’il n’y a pas de solution miracle pour avoir le succès.
Le Burkina Faso fait face depuis des années au problème de chômage des jeunes. Dans cette optique l’Association Femme Inspire a initié une journée d’entreprenariat au profit de la gente féminine. Pour cette association, l’entreprenariat féminin est une solution pour réduire le chômage au Burkina Faso.
A la rencontre d’échange organisé par cette association, plus de 300 jeunes, filles comme garçons ont pris part. En effet, ces jeunes ont compris l’importance de l’entreprenariat pour leur réussite. Ils ont compris aussi que l’Etat burkinabè ne peut pas les recruter tous au niveau de la fonction publique. En plus de la fonction publique, ces jeunes sont convaincus que l’entrepreneuriat est une porte de sortie. Pour cela, ils n’ont pas manqué cette opportunité que leur offrait l’association.
Pour la présidente de l’association, Christ-vi Esther Ouédraogo, l’entrepreneuriat des jeunes joue un rôle important dans la création d’entreprise, de richesses et est à coût sûr un levier de développement pour le Burkina Faso.
Selon directeur marketing de Marina Market, Bakary Barro pour entreprendre, il est important d’abord de se faire confiance, ensuite avoir une idée de projet dans lequel on a envie de s’investir et de se développer. Il ajoute : « le reste vient avec la persévérance, l’engagement, la détermination et le dévouement du travail bien fait ».
A travers sa communication la directrice générale de 2K Expertise a expliqué à ces jeunes les avantages que regorge le E-Commerce. « Le E-Commerce peut être une porte de sortie pour les jeunes, car il permet de développer son commerce et l’intérêt de ma communication c’est de parler des difficultés et les armes qu’ils devraient avoir pour réussir », a- t-elle laissé entendre.
Pour que l’entrepreneurial soit une habitude pour les jeunes d’ici l’horizon 2030, il faut que des dispositions soient prises par les décideurs et même par les jeunes. La promotion de l’entrepreneuriat dans les politiques publiques, l’instauration d’un environnement propice et l’accès aux financements soient être une réalité pour que cela se réalise.
Assata SINARE