Depuis quelques jours, les premières pluies ont commencé à tomber sur la ville de Ouagadougou. Des pluies de faibles quantités qui ont d’ores et déjà rempli les caniveaux de la ville de déchet. Une situation qui interpelle la population et la commune de Ouagadougou à prendre des mesures fermes pour éviter des inondations.
La commune de Ouagadougou a fait des efforts considérables de canalisation dans la ville ces dernières années. Les caniveaux sont, dans des zones urbanisées, des canalisations ou des conduits qui servent à drainer les eaux de pluie, les eaux usées ou de ruissellements afin de réduire les inondations. Leurs principaux rôles dans les centres urbains sont entre autres d’éviter les risques d’inondations. Force est de constater que toutes les mesures nécessaires ne sont pas prises pour contrer les éventuelles inondations. En effet, les premières pluies ont bouché les caniveaux de déchets. Cette situation met en péril la fonction du caniveau dans la ville. Mieux, à qui incombe cette responsabilité ?
Les autorités communales sont indexés du doigt parce que bon nombre de ces caniveaux ne sont pas couverts. Même si certains sont couverts d’autres constituent un dépotoir d’ordures et de déchets, des eaux de ruissellements. Le fait que ces caniveaux soient régulièrement bouchés par des ordures constitue en effet une des causes majeures des inondations car l’eau n’arrive pas à circuler facilement.
En plus de réduire les inondations, couvrir les caniveaux résout de façon durable un certain nombre de problème dont :
-éviter les accidents mortels
-réduire les mauvaises odeurs, les moustiques et les mouches
Du même coup la partie praticable des chaussées sera élargie pour les usagers de la circulation.
Il apparait clairement que lors des grandes pluies, les caniveaux à ciel ouvert se remplissent d’eau et constitues un réel danger pour la population riveraine et les usagers de la circulation. Il conviendrait de noter également que les caniveaux écurés et demeurant à ciel ouvert, encourent encore le risque de se boucher.
La population citadine est partie responsable des caniveaux bouchés, pour certain les caniveaux sont des dépotoirs et quand les catastrophes surviennent, les autorités sont accusées à tort. Contrairement à la loi n°022-2005/AN portant code d’hygiène publique au Burkina Faso, les populations continuent de connecter les eaux usées et excrétas aux réseaux d’évacuation des eaux pluviales. Une manière que les citadins doivent travailler éviter à l’avenir pour leur propre bien être.
Aidons l’autorité communale à nous aider.
Ismaël Kiekieta