Littérature: Avec son roman « Un innocent en enfer », Bambingnélé Philip Ouédraogo fait une nouvelle entrée dans le monde de la littérature

Le samedi 20 avril 2019, Bambingnélé Philip Ouédraogo a procédé à la dédicace de sa 2eme œuvre intitulée « un innocent en enfer » à la maison d’édition Try to be international à Ouagadougou. Cette cérémonie a enregistré la présence de son préfacier, le Pr Albert Ouédraogo, de son parrain, le Pr Prospère Compaoré ainsi que des parents et ami(e)s.

Une fois de plus le monde de la littérature vient  de s’enrichir avec le nouveau roman de l’écrivain  Bambingnélé Philip Ouédraogo.  Abordant des thèmes comme : la tradition, la modernité, la perte des valeurs ancestrales et cardinales, la corruption, l’amour, les grèves dans les établissements et les différents mouvements, etc., ce  roman retrace la traversée assez périlleuse d’un enfant du nom de Wendyam qui est né d’un viol. A l’âge de la maturité, ce jeune homme va se mettre à la recherche de son père car : « vous êtes sans ignorer que dans les villages ce genre d’enfant n’est pas du tout accepté », explique l’auteur. Il va alors traverser différentes péripéties (du village jusqu’en ville) à la recherche de ce père inconnu. En fin de compte, il va découvrir son père mais malheureusement dans un état critique puisque pendant qu’il était en train de revenir son père également après mainte reprise a voulu revenir pour connaitre son enfant mais va faire un accident en cours de route. C’est à l’hôpital  qu’il a eu la chance de parler à son père et a accepté à être officiellement reconnu comme tel.  Après quelques minutes d’échanges, son père a rendu l’âme et c’est à l’issue de cela qu’il sera officiellement reconnu par les sages du village qui vont accepter qu’il est du village.

Cette histoire est triste mais reflète la réalité dans les sociétés africaines.  Selon l’auteur cette œuvre n’aurait pas vu le jour sans l’accompagnement des uns et des autres.

En terme de perspectives en littérature, l’auteur ne compte pas s’arrêter en si bon chemin parce qu’il a un roman en finition pour la Semaine nationale de la culture (SNC). Il compte postuler avec ce même roman au concours de la francophonie dont le délai est fixé pour fin avril.

Né le 03 mai 1987 à Napamboumbou Sambin, l’auteur  est un ressortissant de la commune de Ziniaré. Ce jeune écrivain prolifique au style raffiné, adore peindre les faits en vrai, sans complaisance mais avec aisance, sans complexe mais attaché au contexte. Il est l’un des rares auteurs à publier une œuvre en langue locale (mooré) et titrée «Bûko».

Assata SINARE

 

 

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