A l’occasion du cinquantenaire du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO), des exposants de la rue marchande, sise au FESPACO, ont bien voulu se confier au micro du Magazine Cité Elégance pour parler de l’engouement et l’affluence du marché.
Vendeuse de noix coco au siège du FESPACO, Mme Sanou Abibi :
Bonjour merci de me tendre votre micro ! Vraiment ce cinquantenaire du FESPACO commence bien. Les gens viennent beaucoup acheter les noix de coco qui ne coûtent que 600 FCFA. C’est un fruit côtier qui attire les consommateurs. Les gens sont toujours tentés de venir gouter ses fruits. Par jour, on peut vendre une quantité importante de ces fruits. Si les gens continuent de venir, je suis sûre d’épuiser tout mon stock. J’invite tous les Ouagalais à faire un tour au FESPACO pour vivre la fête du Cinéma de Ouagadougou. Surtout qu’il n’ait pas peur des procédures de sécurité parce que c’est pour le bien de tous.
Spécialiste des grillades au siège du FESPACO,Tougma François :
Depuis l’ouverture du FESPACO, je suis ici pour vendre des grillades. Je fais des brochettes, des saucisses, du poulet braisé, des frites et bien d’autres mets. Pour le moment le marché est bien les gens viennent manger mes délices. Cette année la population prend part à la fête quand on voit le nombre de personnes qui viennent par jour. Je prie Dieu pour que le marché continue dans ce sens jusqu’à la fin du festival. En deux jours d’activité j’ai pu vendre un demi-bœuf et une dizaine de poulets. Je suis en train de réaliser mon plus grand chiffre d’affaires du mois. Vraiment, je félicite la sécurité pour leur travail même si par moment ils sont rigoureux dans le respect des règles.
Caissier d’un débit de boisson au siège du FESPACO,Fréderic le saoudien :
Je suis au FESPACO pour vendre des boissons rafraîchissantes. Cette 26e édition du FESPACO est à encourager et à saluer. Vraiment si ce festival n’était pas là, il fallait le créer. Longue vie au FESPACO ! Pour le moment, le marché est un peu calme. Les gens ne consomment pas tellement mais je pense que c’est le début et je suis convaincu que les jours qui vont suivre seront fructueux. Je déplore le fait qu’on arrête le festival à minuit. Vous avez, les Ouagalais aiment les fêtes mais quand on ferme tôt ce n’est pas encourageant. Pour la sécurité vraiment on ne peut que se réjouir, on a mis tous les moyens quand on constate le nombre des forces de l’ordre et de défense.
Ismaël Kiekieta