Ce mardi 12 février 2019, le ministre de la culture, des arts et du tourisme, M. Abdoul Karim Sango a organisé une conférence de presse au siège du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou. Au cours de cette conférence de presse, le ministre a présenté sa déclaration liminaire autour de quatre points essentiels. Il s’agit de la vision imprimée, l’exigence du respect des règles de bonne gouvernance, le bilan des actions menées et les perspectives.
L’année culturelle, artistique et touristique a été particulièrement riche en activités. Pour le ministre de la culture, c’est le moment de rendre compte de ses actions au département de la culture des arts et du tourisme.
Avec le ministre de la culture, l’exigence des règles de bonne gouvernance est primordiale dans l’organisation. La qualité du service des ressources humaines pour le ministre doit être un acquis pour tout ministère. Il exige de tout agent de son ministère, le respect strict du devoir de loyauté et de neutralité. Chaque collaborateur à un niveau stratégique sera jugé selon ses performances et ses capacités, a-t-il ajouté. La gestion participative et l’amélioration de la gestion des ressources financières mises à la disposition du département sont des défis que le ministre compte relever. Il a privilégié le dialogue social avec les représentants des travailleurs à travers leurs syndicats. Pour diminuer les dépenses du département, le ministre a mis une équipe pour la gestion des missions à l’étranger et le coût des missions.
Pour mettre en exergue sa vision imprimée au département, le ministre Abdoul Karim Sango soutient que la culture est pour toute société un élément vital sur lequel doit reposer le développement. Il n’a pas hésité à citer des penseurs comme Joseph KI Zerbo, Cheihk Anta Diop et Laurent Bado qui ont toujours considéré la culture comme fer de lance du développement en Afrique. M. Sango a ajouté que partout où il est passé, il a toujours affirmé avec conviction que toutes les initiatives conduites pour éradiquer la pauvreté sont vouées à l’échec aussi longtemps que sera marginalisée la question culturelle.
Pour le bilan des actions et les perspectives, le ministre décline ses objectifs en trois points. Il s’agit de la promotion de la diversité culturelle, de la créativité et l’entrepreneuriat culturel. Au-delà de ces trois points, il a aussi évoqué la question de l’amélioration de l’attractivité touristique du Burkina, le renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles dans les domaines de la culture et du tourisme.
Ismaël Kiekieta