Le mercredi 07 janvier 2019, Asta Maïla a présenté son single en conférence de presse au siège du FESPACO. C’est un single qui rend hommage au cinéaste Djim Mahamadou Kola et célèbre le cinquantenaire du FESPACO.
« Hommage au FESPACO » est le nom du nouveau single qui rend hommage à tous ses grands acteurs du cinéma burkinabè entrant dans le cadre du cinquantenaire du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO). Il s’agit plus particulièrement de feu Djim Mahamadou Kola, l’homme qui a cru en son talent d’artiste musicienne et qui l’a propulsée dans le monde de la musique. L’artiste musicienne, Asta Maila dans sa communication a soutenu que c’était comme un père pour elle avant de fondre en larme. Moment d’intense émotion, elle a voulu à travers ce single célébrer le cinéma africain et par ricochet le célèbre cinéaste que fut Djim Kola. C’est aussi une manière de célébrer et de magnifier l’art, la création et le FESPACO dans sa généralité.
Pour Asta Maila c’est un hommage rendu à son oncle Djim Kola et à ses confrères cinéastes. C’est l’occasion pour elle de féliciter les cinquante années d’existence du FESPACO. Elle ajoute « c’est une fierté pour nous que le FESPACO reflète l’image du cinéma africain. Ce single vient éterniser le nom de Djim Mahamadou Kola. C’est une manière pour moi de le remercier pour tous le soutien multiforme qu’il m’a offert. Ce soir mon oncle Djim n’est pas ici mais je sais que là où il est, il écoute ce son et doit être fier de la personne qu’il a forgée. La mort peut tout vaincre sauf le nom et ce single chante le nom de Djim Kola ». Djim Mahamadou Kola décédé le 11 décembre 2004 à Ouagadougou, a réalisé le premier long métrage de l’histoire du cinéma burkinabè « le sang des parias ».
En rappel Asta Maila est une artiste musicienne qui a commencé sa carrière professionnelle en 1984 au sein de l’orchestre « Kossi Lolo » comme choriste et joueuse de calebasse cauris.
Le directeur général du FESPACO Ardiouma Soma stipule que c’est un honneur que l’on rende hommage au cinquante années d’existence du FESPACO. « Le cinéma est la locomotive pour le développement de tous les autres arts. Le FESPACO est aussi la propriété de tous artistes musiciens. C’est pourquoi nous soutenons Asta Maila qui a composé une chanson pour le festival du cinéma. Si le FESPACO vit toute la musique vit parce que c’est la tribune de la musique burkinabè », soutient-il.
Ismaël Kiekieta