Ouaga 2000 : 417 parcelles non mises en valeur, à qui la faute ?

Ouaga 2000 : 417 parcelles non mises en valeur, à qui la faute ?

L’ultimatum lancé à l’endroit des acquéreurs des parcelles de la Zone A de Ouaga 2000 a pris fin le 31 décembre dernier. Selon le bilan partiel,  93,6% des acquéreurs ont respecté l’ultimatum de mise en valeur de leurs parcelles tandis que 6,4% des acquéreurs sont dans le mutisme (représentant 417/6482). A qui la faute ? Interrogeons-nous ? Pourquoi avoir perdu tant de temps avant de lancer cet ultimatum ? L’application et le respect scrupuleux de la législation en terme de gestion des terrains urbains s’imposent.

Les textes sont clairs en la matière. Pourquoi ne sont-ils pas respectés ? 5 ans après les attributions si les acquéreurs sont défaillants à mettre en valeur leurs parcelles, l’on procède au retrait desdites parcelles, selon la loi en vigueur. Dans le cas de la Zone A de Ouaga 2000, les attributions datent de 1997. Après une vingtaine d’année, si l’on vienne nous rabâcher les oreilles avec des ultimatums, nous disons « haro » ! Où était la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) durant tout ce temps. Triste Burkina ! Nous avons les meilleurs textes dans la théorie mais quand il s’agit de les appliquer, bonjour les problèmes.

Il est vraiment temps que les choses bougent du côté de nos institutions et singulièrement du côté de la SONATUR. On ne dirige pas une institution de la trempe de la SONATUR avec de la magnanimité déconcertante frisant le laxisme. Pourquoi ce silence assourdissant depuis tout ce temps. Chères bonnes gens prenez votre responsabilité. L’opération casier vide qu’elle entend mettre en œuvre est la bienvenue. Et de passage, nous la saluons à sa juste mesure. Il faudra qu’elle soit menée avec diligence et dextérité. Si les opérations de gestion et d’attribution de parcelles étaient conduites avec efficacité, transparence et respect des textes par les structures étatiques, les sociétés immobilières n’auraient point pion sur rue avec les manquements et désagréments qui les caractérisent.

Mieux vaut tard que jamais, espérons que cette initiative de la SONATUR ne soit pas une action éphémère mais qu’elle concernera d’autres zones de la ville de Ouagadougou et même  les autres centres urbains du Burkina. A bon entendeur salut !

La rédaction

 

 

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