Routes barrée par ci, des engins de chantiers par-là, c’est à croire que toute la capitale burkinabè est en chantier. Le ministère des Infrastructures est à pied d’œuvre pour offrir un nouveau visage à la voirie de Ouagadougou. Les nids de poule et la hantise des inondations et caniveaux infestes ont fait place au confort de l’enrobé dans les rues.
La capitale burkinabè, Ouagadougou, haut lieu des rencontres internationales dans la sous-région, est en train d’être relooké à travers le bitumage de nouvelles routes et l’entretien d’anciennes. Le maître d’ouvrage de tous ces chantiers est le ministère des Infrastructures, avec sa tête le ministre Eric Bougouma, désigné homme de l’année 2017 par les quotidiens Sidwaya et Aujourd’hui au Faso. Grâce à un programme d’urgence, le département s’est lancé dans la réhabilitation du réseau routier du pays des Hommes intègres qui, par endroit, connait des détériorations avancées, principalement à Ouagadougou. Parmi les réfections emblématiques, on peut noter, entre autres, la réfection de la circulaire (boulevard des Tansoba)-afin de faciliter la circulation entre l’échangeur de l’Est et celui de Ouaga 2000, le chantier en cours de l’échangeur du Nord, le bitumage de l’avenue Houari Boumediene (Station Total Koulouba-monument de la Femme), le tronçon rue du Trésor- Houari Boumediene. Les chantiers de la rue Wemba Poko (Wemtenga), et bien d’autres rues à Tampouy, à Kossodo, à Dapoya…sont en cours d’exécution pour le bonheur des riverains, des usagers et des Ouagavillois. La route étant une des conditionnalités du développement, ces rues bitumées stimulent l’économie à travers la création d’emplois. Puisque des maquis, des restaurants, des boutiques, des entreprises émergent aux abords de ces espaces aménagés avec une ouverture au tourisme. Les 13 régions sont aussi prises en compte par le programme. Dans le cadre des festivités de la fête de l’indépendance, chaque 11-Décembre, les provinces des régions hôtes bénéficient de réalisations de routes. Selon le ministère des Infrastructures, la construction de routes au Sourou, au Nayala et au Soum a été mise en en marche. Sans oublier le revêtement des principaux axes entre Manga-Zabré-frontière du Ghana, Kantchari-Diapaga-frontière du Bénin, Fada-Koupéla-Pièla-frontière Niger et la route Bobo-Banfora-frontière avec la Côte d’Ivoire. En attendant le plus ambitieux des projets, à savoir l’autoroute Ouagadougou-Yamoussoukro (Côte d’Ivoire).
Kris Nleta BALBONE