Gestion budgétaire 2019 : L’Etat burkinabè doit compter sur ses propres ressources

Le mercredi 23 janvier 2019, le ministère de l’économie, des finances et du développement a organisé une conférence publique sur le budget de l’Etat, exercice 2019 au Conseil burkinabè des chargeurs. C’était une occasion pour le ministère de donner l’information budgétaire aux citoyens. Une information qui est un droit et qui doit favoriser le civisme fiscal.
Le budget de l’Etat c’est l’ensemble des ressources et l’ensemble des dépenses que l’Assemblée nationale autorise le gouvernement pour la mise en œuvre son programme. La conférence publique sur le budget de l’Etat, exercice 2019 a permis de donner l’information budgétaire aux citoyens. Le budget c’est les ressources, les ressources c’est l’impôt et l’impôt c’est le citoyen donc c’est une information qui va permettre d’améliorer le civisme fiscal et inviter le citoyen à suivre l’exécution du budget. Il s’agissait de présenter le contexte dans lequel le budget 2019 a été élaboré, de présenter les grandes lignes du budget 2019. Les efforts des régies de recettes en matière de mobilisation de recettes et les efforts du gouvernement au profit des différents secteurs : éducation, santé et défense dans le contexte particulier de la lutte contre le terrorisme, ont été mis en exergue au cours de cette conférence. Les présentateurs ont donné également des informations sur la notion de la dette, la notion des financements extérieurs et surtout les questions de Partenariat Public Privé (PPP). La mise en œuvre du budget se fait à travers plusieurs acteurs, pour la mobilisation des recettes il faut souligner l’apport de la direction générale des douanes, des impôts, du trésor et de la comptabilité publique et les services de recettes. Le budget de l’Etat, exercice 2019, s’établit à 1954,564 milliards FCFA en recettes et 2213,318 milliards en dépenses. Ladite conférence a soutenu que le contexte budgétaire 2019 a été préparé dans un contexte empreint de fortes contraintes budgétaires et un contexte financier international de plus en plus difficile. Les conférenciers ont relevé des difficultés liées à la mobilisation des ressources extérieures et proposé des solutions.
Pour le directeur du budget Vieux Abdoul Rachid Soulama le budget de 2018 a été bien exécuté : « C’est un devoir pour le ministère de partager l’information avec la population. Le citoyen doit retenir que c’est un devoir de travailler dans le sens du civisme fiscal parce que nous devons compter sur nos propres moyens ».
Ismaël Kiekieta

   Send article as PDF   

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *