Le comité d’organisation de la 26^ème édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a procédé à la présentation de la sélection complète des films, lors d’une conférence de presse ce vendredi 25 janvier 2019 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de faire le point sur les films retenus et répondre aux préoccupations des hommes de médias.

Après Paris et Bruxelles, c’est au tour de Ouagadougou. Le comité d’organisation de la 26^ème édition du FESPACO était face à la presse nationale et internationale pour la présentation officielle et complète des œuvres en compétition à la biennale du cinéma africain qui célèbre ses 50 ans, ce vendredi 25 janvier. Il a été question d’annoncer la totalité des films sélectionnés et de déterminer les grands contours du cinquantenaire. L’année 2019 est une année exceptionnelle selon les mots du Délégué général du FESPACO, M. Ardiouma Dioma, en ce sens que plus de 1000 films ont été enregistrés si bien que le comité de sélection a fait difficilement la sélection. « Nous avons constaté que la majorité des films sont de qualité. Le choix a été opéré difficilement » a-t-il souligné. Malgré ce difficile choix, 165 films ont été retenus pour la compétition officielle dont 22 films burkinabè.

Le plat de résistance de cette conférence de presse a été la présentation des 165 films sélectionnés et repartis en sept catégories. Il s’agit des films longs métrages fictions, films documentaires longs métrages, des courts métrages fictions, des documentaires courts métrages, des séries télévisuelles, des films des écoles de formation de cinéma et des films d’animation.

L’innovation majeure ayant émaillé le travail de la sélection est la mise en place d’un comité de sélection élargi constitué de professionnels et d’experts du 7^ème art qui ont ratissé large dans la recherche de perles rares pour aboutir à cette sélection. Dans l’optique de projeter les films dans de meilleures conditions, 9 salles de cinéma ont été retenues dans la ville de Ouagadougou. Ce sont entre autres : les salles de Ciné Burkina, Ciné Neerwaya, Canal Olympia, Koamba Lankoandé du CENASA, Maison de la jeunesse Jean-Pierre Guingané, les deux salles de projection de l’Institut français du Burkina, etc. Au titre des innovations, il y a aussi le fait que le comité d’organisation entend répondre aux fondamentaux en rapprochant le cinéma aux citoyens ordinaires par le truchement des projections dans les quartiers de la périphérie de la ville de Ouagadougou avec l’appui du Ciné numérique ambulant. Mieux, à travers cette approche, les villes environnantes de la capitale burkinabè seront desservies.

In fine des réalisateurs de 16 pays dont 4 réalisatrices sont engagés dans la conquête du prestigieux prix qu’est l’étalon d’or de Yennega.

En rappel, la 26^ème édition, coïncidant avec le cinquantenaire, est célébrée sous le thème : « Mémoires et avenir des cinémas africains ». Elle se tiendra du 23 février au 02 mars 2019 à Ouagadougou.

Adama Ouédraogo

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