Ce jeudi 10 janvier 2019, l’Ordre des Architectes du Burkina a procédé au lancement de la cérémonie d’ouverture de la 4e édition de la semaine de l’architecte, placée sous le thème « Construisons ensemble l’avenir » à Ouagadougou. Pour cette édition, faire découvrir le métier de l’architecte à la jeune génération pour susciter des vocations est la priorité majeure. Ladite cérémonie a eu l’honneur d’accueillir des autorités dont le ministre de l’urbanisme et de l’habitat, le ministre des transports et le ministre des infrastructures.
La semaine de l’architecture est une solennelle circonstance de faire découvrir le métier de l’architecte à la jeune génération, les porteurs de projets de demain. Elle est une belle opportunité pour l’architecte de se rapprocher davantage de la population. Deux innovations majeures ont été introduites à la présente édition, à savoir le concours journalistique dénommé Archi’plume et la réalisation du monument de l’architecte.
Pour le président du comité d’organisation, M. Jean Kaboré, l’architecte centralise toutes les ambitions pour sortir des projets cohérents, osés et adaptés aux réels besoins. Il ajoute « le thème sonne comme un écho du discours de Thomas Sankara qui disait « Osons inventer l’avenir », c’est une invite à l’union sacrée autour de l’ambitieux objectif de tracer les sillons d’un réel développement du Burkina Faso. Soyons un peuple de fourmis ou encore de termites qui malgré leurs petites tailles, savent mettre ensemble leurs savoir-faire pour réaliser des œuvres gigantesques qui leur survivent ».
Le président du conseil de l’ordre des architectes du Burkina, Fabien Ouédraogo lors de son allocution a soutenu que l’architecte n’est pas assez connu au Burkina Faso et son rôle de chef d’orchestre dans l’acte de bâtir est souvent un sujet équivoque, de confusion et d’usurpation. Pour lui la semaine de l’architecte a pour ambition de regrouper les différents acteurs du domaine pour se connaitre et permettre des échanges fructueux et surtout de se rapprocher de la population pour faire connaitre l’architecte et susciter des vocations ; il s’agira d’oser le changement pour nous adapter à un monde qui change.
Le discours du ministre de l’urbanisme et de l’habitat, M. Maurice Dieudonné Bonanet a insisté sur la nécessité de bâtir avec le peuple un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice. « Notre architecture aura une âme et sera encore plus belle et respectée quand elle tirera davantage ses bases conceptuelles et esthétiques de notre identité culturelle », dixit M. le ministre.
Ismaël Kiekieta et Assata Sinaré