Depuis la recrudescence de l’insécurité, le Burkina Faso a mis un accent particulier sur l’interdiction des pétards lors des fêtes de fin d’année. Mais hélas, les garnements persistent dans l’utilisation desdits pétards pour s’amuser et s’égayer. Cela l’usage des pétards n’est pas sans conséquences. Ces conséquences sont le plus souvent fâcheuses. Malgré, l’interdiction, l’on constate avec amertume que les commerçants continuent sa vente. Pourquoi les mesures prises par les autorités ne sont pas respectées ? Mystère et boule de gomme ? Dans tous les cas, les mesures prises sont balayées du revers de la main par certains jeunes à Ouagadougou. En dépit de la menace terroriste, des jeunes ont encore éclaté les pétards un peu partout le jour de la Noël passée. S’ils l’ont fait c’est qu’ils n’ont pas été inquiétés les années antérieures. Ceux-ci agissent sans être inquiétés pourtant cela est interdit. Il y a des dynamistes qui ont des bruits faisant allusion à des explosions de guerre.
Face à un tel agissement, plusieurs questions se posent. Où sont vendus les dynamites ? Pourquoi les parents restent insensibles à ces comportements de leurs enfants ? A qui la faute ? Pourquoi les autorités ne sévissent pas ?
Il faut féliciter les différentes forces de l’ordre qui travaillent jour comme nuit pour permettre aux populations de fêter dans la tranquillité. Étant donné que les forces de l’ordre ne peuvent pas être partout pour contrôler ces genres de comportements inciviques, tout le monde doit collaborer à commencer par les parents à la maison, ensuite les voisins et autres. Si tout le monde coopère, cela faciliterait la tâche aux forces de l’ordre.
Pour que cette mesure soit respectée, les populations doivent savoir que ces mesures ont pour objectifs de les protéger elle-même. Tous les commerçants véreux qui portent atteintes la règle doivent être dénoncés et sanctionnés.
Kadilè SANA