Ce mercredi 19 décembre 2018, Africa Culture a organisé la 9e édition du festival UN VENT DE LIBERTE à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) sous le thème : « Dédiée aux femmes en détention avec leurs bébés ». Sous le parrainage de Michel Bossofa Somé, Maman Tenga et Ismo Vitalo. Dans le cadre de cette 9ème édition plusieurs activités étaient un repas communautaire, une formation, des prestations artistiques et une remise de don.
A cette 9e édition, une pléiade d’artistes est venue soutenir gratuitement l’association et leur confrère Freeman Tapily, le défenseur des libertés. Cette édition a mis un accent particulier sur la cause des femmes en situation de détention avec leurs enfants. C’est dans la philosophie d’humaniser les maisons d’arrêt et correction que l’association a décidé d’apporter un baume au cœur des détenus et singulièrement aux femmes. Une journée toute particulière à la MACO qui a été rythmée et couronnée par des prestations d’artistes pour apporter la joie aux détenus.
Le représentant de l’association Moumouni Nikiema se prononce en ces termes : « Je voudrais d’abord féliciter les partenaires de ce festival notamment l’Ambassade de France. Il est important d’humaniser les maisons d’arrêt et de correction. Nous voulons interpeler les uns et les autres pour que les enfants qui naissent dans ces maisons, soient pris en compte. La prison n’est pas une fatalité, ce n’est pas une fin en soi, il faut que ce lieu soit un cadre de méditation pour faciliter l’insertion sociale à la sortie de chaque détenu ». Ce vent de liberté qui a pour cible les détenus à travers le Burkina, vient redonner espoir et dignité à ces hommes privés de liberté.
Le directeur de la MACO a tenu à présenter ses hommages aux personnalités qui ont effectué le déplacement. C’est une occasion pour lui de féliciter ces artistes et tous ceux qui sont venus accompagner dans l’humanisation des lieux de détention. Il a terminé ses propos en demandant aux détenus, la discipline et le respect des consignes de sécurité.
Le député Gilbert Noel Ouédraogo lors de son allocution a précisé que nous pouvons tous, nous retrouver en prison mais l’essentiel c’est de pouvoir tirer leçon et se réinsérer dans une vie normale. Pour lui il y a un besoin d’humanisation et nous avons besoin de tous les Burkinabè pour bâtir la nation.
Des dons en genre et en espèces ont été remis à la direction de la MACO pour les détenus. Cela fait véritablement 9 ans que l’association Africa Culture existe pour promouvoir la liberté à travers le festival UN VENT DE LIBERTE. Il a vu le jour en 2010 et œuvre dans le social.
Ismaël KIEKIETA (stagiaire)
c’est un tres bon article