Le lancement officiel du clip « Virus de l’Afrique » du slameur belge, Tiche a eu lieu le lundi 26 septembre 2022 à Ouagadougou. Au prix de 3000, ce clip a été tourné dans 6 pays (dont 4 africains) et a connu la participation de 16 invités stars.
Eduqué par une mère née en Afrique, l’artiste belge Tiche a un amour immense pour ce continent noir. Pour consacrer ses compétences au monde socioculturel, il a rapidement laissé sa vie de biologiste.
Toujours avec sa ceinture en pagne, c’est une manière pour lui de s’identifier, se faire identifier, de s’imposer et être unique en son genre. Comédien et coach international, il prône la multiculture, l’éducation et inspire le vivre ensemble. Surnommé « belge burkinabè », il est connu et accepté plus sur les scènes nationales et internationales comme humoriste-slameur.,
Son clip « Virus de l’Afrique » a été tourné dans 6 pays dont 4 pays de l’Afrique à savoir le Togo, le Benin, le Niger et le Burkina Faso et 2 pays Européens (la France et la Belgique). A travers ses mot, il transmet un message fort de solidarité, de valeurs culturels, de reconnaissance identique pure africaine. D’une durée de réalisation d’un an et demi, ce clip a été tourné dans différents endroits car il a fallu scénariser et faire un plan de réalisation. Il faut noter que le clip a eu la participation de 16 acteurs, d’une série de danseurs et l’introduction d’instrument de musique traditionnel. « Le texte a été écrit pour la première fois en quittant le pays avec les larmes aux yeux et a été retravaillé. Le son a été fait au Studio Venega avec plusieurs mois de création car on a du carrément le changer. On a voulu le réadapter car on voulait une mélodie qui touche les gens et qui les laisse le droit de ressentir ce qu’ils veulent avec le texte, une mélodie qui soit le plus à la fois mélancolique et porteur d’espoir possible. Au niveau du tournage du clip, il a fallu prévoir un moyen de voyager et un moyen de faire ces différents clips », a expliqué l’artiste.
Selon Tiche, l’expression « virus de l’Afrique lui vient de son enfance. « Dans son éducation en Belgique, ma mère me parlait de cette forme d’amour que tu peux peut-être avoir pour un autre endroit d’où tu ne viens pas et si cet amour te prend, il ne part plus et avec humour, elle l’appelait virus. Grace à ma mère, j’ai eu l’opportunité d’avoir des renseignements qui ne sont pas forcément ceux que l’école apporte sur la rencontre culturelle. J’ai attendu 35 ans pour réaliser un projet qui me permettait de mieux comprendre les choses par mon propre parcours en Afrique », a-t-il fait savoir.
Avec ce projet, l’artiste ne compte pas s’arrêter de si bon chemin. Il compte travailler sur d’autres titres, aller vers un album et continuer dans le domaine de l’humour pour rassembler les gens. Dans ces différents spectacles à venir, il souhaite mélanger tout ce qui attrait au slam et à l’humour car il pense que ce sont deux vecteurs qui permettent aux gens de se rencontrer.
Il remercie tous ceux qui de près ou de loin qui se sont impliqués pour la réalisation de ce clip. « Mon conseiller artistique, Martin Zongo est une personne qui a une grande ora et malgré tout, il arrive à la rendre discrète pour aider les gens et donner sa vision et son conseil artistique. Il m’a fait l’honneur de m’épauler dans mes projets de vivre ensemble », s’est réjoui l’artiste.
Quant à son conseiller artistique, il souhaite que ce clip puisse connaitre la meilleure promotion que possible car c’est un clip qui n’est pas simplement visuel et auditif mais qui accompagne un texte très fort.
Pour les amoureux du slam, le CD du clip est disponible au prix unitaire de 3000 et sur toutes les pates formes.
Assata SINARE