La deuxième édition du projet 1000 nouveaux bacheliers a marqué les esprits des futures étudiants. Chaque nouveau bachelier a mûri la réflexion où redimensionné le choix de ses filières. C’est au cours d’une conférence publique animée ce mardi 19 juillet 2022 à Ouagadougou autour de la thématique «Etudes et entrepreneuriat: qu’elle utilité pour le nouveau bachelier ?» que l’association les merveilles du Faso a bien voulu mûrir la réflexion des nouveaux bacheliers sur le choix de leurs filières d’études. Cette conférence publique s’est tenue sous le leadership du promoteur dudit projet, Charlemagne Koulana Bilgo, des conférenciers, Abdoul Karim Sango et du Dr Tibiri Dieudonné.
D’entrée de jeu il s’est agi pour le promoteur de revenir sur les objectifs du projet 1 000 nouveaux bacheliers. Le projet consiste à guider les nouveaux bacheliers sur le choix des filières par rapport à la série de leur baccalauréat, le choix des universités et les différentes bourses.
1000 nouveaux bacheliers est une initiative mise en place pour aider les nouveaux bacheliers à s’orienter et intégrer le monde universitaire en ayant un penchant pour l’entrepreneuriat ce qui participe à l’autonomisation des jeunes.
A entendre le promoteur, Charlemagne Koulana Bilgo, le projet 1000 nouveaux bacheliers est le résultat d’un constat selon lequel les nouveaux bacheliers après obtention du baccalauréat avec l’euphorie rate le choix de leurs filières. « Nous avons constaté que le mauvais choix des filières est un problème de manque d’information. Nous avons voulu à travers ce projet offrir un cadre d’échange, de formation et donner assez d’outils à ces nouveaux bacheliers afin qu’ils puissent se préparer au mieux à affronter le cursus universitaire», a laissé entendre le promoteur et président de l’association les merveilles du Faso.
Pour le nouveau bachelier, Issouf Kaboré du lycée Pendel, après le baccalauréat c’était un véritable casse-tête pour pouvoir d’orienter. Il se réjouit que cette conférence était bénéfique pour lui parce que maintenant son choix est clair. « j’ai placé mon choix dans les filières de communication et du tourisme. Avant cette conférence j’avais opté pour la filière philosophie ou allemand. C’était une conférence bénéfique pour moi», s’est confié Issouf Kaboré.
Sur la thématique du projet 1000 nouveaux bacheliers, le conférencier principal, Abdoul Karim Sango soutient que chaque époque a ses réalités. Il précise qu’il n’avait jamais pensé ouvrir une boutique car il est issu d’une époque où il savait qu’ après les études, il était destiné à la fonction publique. «Aujourd’hui je pense que les chances sont réduites et la situation est telle qu’il faut entreprendre. Le système éducatif malheureusement ne prépare pas les étudiants à l’entrepreneuriat. Le Burkina Faso est un pays sous administrés et les salaires pèsent énormément sur le budget de l’État. Il y a une change parce qu’il y a des groupes qui parlent d’entrepreneuriat tout le temps. On a plus le choix que de penser autrement. Il faut créer de petites entreprises en groupe», a conseillé l’ancien ministre des de la culture.
L’association les merveilles du Faso pense déjà à une deuxième phase qui sera matérialisée par des formations gratuites sur l’entrepreneuriat.
Du reste, il convient de noter que les jours à venir l’association les merveilles du Faso qui œuvre pour la promotion culturelle et l’incitation des jeunes à l’entrepreneuriat, projette des sorties touristiques et culturelles au Burkina Faso.
Ismaël KIEKIETA