FESTIGRILL 2018 : Les grillades sont aux rendez-vous !

La 9e édition du festival des grillades  de Ouagadougou (FESTIGRILL) a débuté le jeudi 22 novembre 2018 à la maison du peuple avec le Cameroun comme pays invité d’honneur. Du 22 au 25 novembre 2016, plusieurs spécialistes des grillades rivaliseront.

Ouagadougou la capitale du Burkina Faso a abrité du 22 au 25 novembre 2018 le Festigrill. Environ 300 participants prennent part à cette 9e édition du festival des grillades. «  Au début de cette activité, ils n’étaient que 13 à y prendre part mais au  fil du temps, le nombre ne fait que s’accroitre », relate la promotrice Mariam Doumbia. Pour cette année, il est prévu d’accompagner les grilleurs dans leur travail. « Tous ces grilleurs seront ravitaillés gracieusement  en matière première qu’ils vont transformer avec les produits partenaires (bouillons, mayonnaise, des épices etc.). Le lendemain, ils enlèveront leurs bénéfices et rembourseront leur dettes », explique la promotrice.

Une vive ambiance règne au sein de la Maison du peuple et cela est dû à l’odeur  appétissante que dégagent les grillades et la musique qui est distillée de partout.  Au rendez-vous, il est prévu de la viande de toutes les saveurs, des artistes tels que Dicko-Fils du Burkina Faso et Ténor du Cameroun. FESTIGRILL se veut un cadre de rencontre des acteurs de la grillade.

C’est environ 280 stands qui ont été mis à la disposition des grilleurs. Chaque participant  montre son génie créateur à travers les différents parfums qu’il donne à sa grillade. Il y a sur place de la viande de toutes les saveurs et de toute nature : volaille, mouton, poulet bicyclette et flambé, du poisson braisé, des brochètes, des merguez, etc.  La boisson et les frites, les frites de bananes (connues sous d’Aloko en Côte d’Ivoire). Chaque client y va selon sa bourse et ses goûts.

Par ailleurs pour cette édition, un prix d’entrée de 500 FCFA a été instauré pour les deux derniers jours du festival et cela est dû à la location de l’espace de la Maison du peuple et à l’augmentation des charges, explique la promotrice.

 

Assata Sinaré et Ismaël Kiekieta (stagiaires)

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