Fonds de développement culturel et touristique :Des opérateurs culturels du Centre-sud s’imprègnent des lignes directrices du 2e appel à projets

Des opérateurs culturels de la région du Centre-sud ont pris part, lundi 25 avril 2022, à Manga (région du Centre-sud), à une session d’informations et d’explication des lignes directrices du 2e appel à projets du Fonds de développement culturel et touristique dans le cadre du Programme d’appui aux Industries créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC).

Les acteurs du monde culturel et touristique du Centre-sud en savent un peu plus désormais sur les conditions de participation, les critères de sélection des dossiers ainsi que les tenants et aboutissants du 2e appel à projet du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT). Ils ont bénéficié en effet, lundi 25 avril 2022, à Manga, d’une mise à niveau de leurs connaissances sur cette initiative, lancée le 31 mars 2022 dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui aux Industries créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC).

Pour ce 2e appel à projets du FDCT, plus de 2,194 milliards de francs CFA sont mis sur la table pour accompagner les opérateurs culturels du Burkina Faso, a indiqué le directeur des Affaires juridiques et du Contentieux du FDCT, Hermann Kwéné. Ce financement, a-t-il dit, doit être réparti entre les acteurs des trois filières prioritaires du monde culturel, à savoir le cinéma et l’audiovisuel, les arts de la scène et les arts plastiques et appliqués. Pour être éligible, les postulants doivent, entre autres, être constitués en personne morale sous forme d’entreprise, d’association ou de coopérative, avoir des projets respectant les critères de coûts définis et qui répondent à des actions de production, de marché ou se rapportant au renforcement des capacités des acteurs. L’évaluation des projets retenus se fera, elle, sur la base de critères comme la pertinence, la qualité artistique, la maturité de la démarche, la faisabilité technique, l’efficacité du projet et les capacités financières et opérationnelles du porteur du projet.

A entendre M. Kwéné, l’exercice d’informations et d’explication des opérateurs culturels sur ces différentes directives s’avérait nécessaire. « Il était important d’aller à la rencontre des acteurs pour éclairer leur lanterne et permettre que cette opportunité de financement soit beaucoup plus maitriser et que les projets qui doivent être montés dans ce sens-là soient des projets potables », a-t-il noté.
Les participants ont salué la tenue de ce cadre d’échanges. Athanase Kinda et Pauline Dimzouré, œuvrant respectivement dans les arts de scène et la confection des accessoires de mode ont affirmé que la rencontre permettra d’éviter les erreurs qui pourront entrainer le rejet de leurs dossiers.

Arnaud ZAKA

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