Orientation des nouveaux bacheliers : le CIOSPB lance la 4ème édition de la SIO

Le Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle, et des bourses (CIOSPB) a lancé la 4ème édition de la Semaine national de l’information et de l’orientation post Bac (SIO) ce mardi 9 juillet 2019 à Ouagadougou. Cette 4ème édition a été placée sous le patronage du premier ministre, Christoph Dabiré, représenté par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Alkassoum Maïga.

Au nom du premier ministre, le Pr Alkassoum Maïga a lancé ouverte la 4ème édition de la Semaine nationale de l’Information et de l’orientation post Bac (SIO) ce mardi 9 juillet 2019 en présence de plusieurs autorités et de nouveaux bacheliers. Le ministre a  félicité tous les nouveaux bacheliers et leur a demandé de se mettre dans le statut de la responsabilité car ils font partir de ceux qui sont capables de bien réfléchir pour comprendre les difficultés du Burkina. Face au trop plein des étudiants dans le public, le ministère est convaincu qu’il n’y a que le privé pour sauver le Burkina Faso du naufrage en matière d’enseignement supérieur. Raison pour laquelle depuis l’année passée le ministère a décidé  d’envoyer 2000 étudiants dans le privé dont la scolarité est prise en charge totalement par le ministère pendant trois ans le temps d’une licence. Le ministre a promis de continuer ses efforts mais il a expliqué qu’ils ne peuvent pas prendre cet engagement sans prendre le soin de se donner le minimum de garantie par rapport à la qualité de l’enseignement. C’est pour quoi ils prennent plusieurs dispositions à savoir l’interpellation, la mise en garde car selon lui,  il y a des gens qui n’ont jamais eu le BAC mais qui sont dans des universités privées.

Selon le parrain de l’activité, Naaba Baoogo de Gourcy, pour  faire un bon cursus scolaire et universitaire et avoir une bonne carrière professionnelle, il faut avant tout faire une bonne orientation et que dans ce cas, la SIO constitue une boussole pour les élèves, les étudiants et les professionnels. Pour lui, le Burkina Faso a besoin de jeunes studieux qui serviront de cadre compétent pour assurer la relève et le rayonnement de l’économie nationale. « Une nation prospère est celle dont les jeunes ont reçu une éducation et une formation de qualité », dit-il.

Plusieurs entreprises ont associé leur image à l’évènement. Il s’agit entre autre des écoles, instituts, universités privés et des institutions bancaires, etc. Le ministre a remercié tous les exposants venus faire l’étalage de leurs offres de formations. Toute chose devrait permettre aux parents et aux enfants de faire le choix sur place avant d’aller à l’aventure parce que selon lui : « si vous partez sans savoir ce que vous voulez faire, c’est une aventure dans laquelle vous pouvez vous perdre».

Quant à la Directrice générale du CIOSPB, Dr Lidia Rouamba, elle a  tenu à remercier tous les acteurs qui les accompagnent dans la réussite de cet évènement.

Nombreux étaient les nouveaux bacheliers qui ont tenu à ne  pas se faire conter l’événement. Ils ont salué cette initiative. Prisca Zoundi a fait savoir qu’elle vient d’avoir le Bac D et trouve cette initiative louable dans la mesure où elle leur  permettra de bien s’orienter. « J’aimerai m’orienter en médecine car c’est un choix personnel et j’aime ça c’est ma passion  mais dans le cas contraire si on m’oriente dans une autre filière je vais faire avec », a-t-elle laissé entendre.

Au cours de cet évènement, les nouveaux bacheliers auront droit à des communications qui seront animées d’abord par la direction de l’information et de l’orientation scolaire et professionnelle sous le thème : « comment choisir sa filière ? », s’ensuivra  celle de la direction des bourses et des aides financières sur les différentes catégories de bourse, les conditions d’accès et de maintien, ensuite un entretien avec le Fonds national pour l’éducation et recherche (FONER),  sous les modalités d’octroi des aides, des prêts aux étudiants allocataires et enfin le Centre national des œuvres universitaires  (Cenou) captera leur attention  sur les services offerts et les conditions d’accès.

Assata SINARE

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