Dans le cadre de la clôture de ses activités de 2021, l’Association Justice et Dignité pour la Femme au Sahel a organisé une sortie détente au profil de ses membres et partenaires associatifs le samedi 12 mars 2021 à Koubri. Ayant réuni près d’une vingtaine de jeune, cette sortie a été un cadre de présentation des nouveaux membres, d’échange, de divertissementer bien d’autres.

Dans la matinée du samedi 12 mars 2021, la ville de Koubri a accueilli les membres de l’association Justice et Dignité pour la Femme au Sahel ainsi que leurs partenaires pour une journée de détente. Au cours de cette journée, la convivialité et la gaieté étaient au menu.

Tous réunis sous un grand arbre ombrageux, chacun a apporté son aide pour que la journée soit belle. En effet, tout était prévu pour accompagner cette journée (de la nourriture, de la boisson, du thé, des jeux de divertissement et de la musique). Les hommes se sont occupés des brochettes, du poisson et de la préparation du thé. Quand au femmes, elles ont eu pour rôle la préparation de la nourriture (pommes de terre, banane, attiéké, etc).

Après quelques heures de travail, les participants sont passés à la dégustation des différents mets. Servis par la présidente, chacun a eu droit à un plat bien rempli de nourriture et de la boisson.

Cette journée a également été marquée par un débat sur la vie du couple, le mariage forcé et l’infidélité ainsi qu’un jeu pour appeler le noms des participants afin de permettre aux uns et aux autres de retenir le maximum de nom.

Selon la présidente pays de l’association, Bibata DINGA, cette sortie détente fait partie de leurs objectifs. Cette sortie prévue pour se tenir à la fin de l’année 2021 a finalement eu lieu en 2022. <<Normalement en fin d’année, nous devons faire une sortie pour mieux se connaître, faire le bilan de l’année, etc. Nous venons de recruter 30 membres et nous avons voulu profiter de cette occasion pour qu’ils puissent mieux connaître l’association et les galvaniser plus  ), a-t-elle expliqué.

Justice et Dignité pour la Femme au Sahel en anglais (Justice and Dignity for the Women of Sahel Inc (JDWS)) existe depuis 2019 mais depuis fin 2020 au Burkina. Comme son nom l’indique, elle est une structure qui a pour objectif de lutter contre les violence basées sur le genre, faire la promotion des droits des filles et des femmes. Elle intervient également dans la santé sexuelle et reproductive. La présidente a laissé entendre que l’objectif de ce volet est de s’entretenir avec leurs  sœurs et frères pour un changement de mentalité vis à vis du statut de la femme surtout au Burkina Faso.

Pour ce qui est du bilan des activités de l’année 2021 de cette association, la présidente a fait savoir qu’il est satisfaisant. <<Nous avons pu réaliser au moins 85% de nos objectifs car c’est une seule activité que nous n’avons pas pu terminer. Cette situation était due à des mutineries et c’était par mesure de prudence que nous avons évité de la mener>>, s’est-elle réjouie.

Pour ce qui est des activités de cette année, elle espère que le bilan sera satisfaisant autant que celui de l’année dernière.

Il faut noter que le Magazine Cité élégance a eu l’honneur de prendre part à cette sortie détente organisée par l’association. Pour se faire, il remercie l’association pour sa marque de considération à son égard.

Les différents participants se sont quittés vers 17 heures pour reprendre la route de Ouagadougou dans la joie et satisfaction.

Karim Sirima, membre d’équipe de rédaction de l’association s’est réjoui du fait qu’il ait passé une très belle journée dans la convivialité. <<La plus part du temps, les échanges se font en ligne mais cette sortie détente est ma première occasion de prendre part physiquement à une activité de l’association. J’ai beaucoup apprécié la collaboration et cela m’a permis de marquer des noms sur les visages>>, a-t-il soutenu. Au cours de son intervention, il a ajouté qu’il est vrai qu’ils sont à leurs débuts mais au fur et à mesure, ils essayeront  dans la mesure du possible atteindre leurs objectifs qui consistent à œuvrer à l’épanouissement de la femme au Sahel.

Assata SINARE

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