Le Centre d’information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (C.I.F.D.H.A) en partenariat avec l’Association des Utilisateurs des TIC(ASUTIC) et l’appui de la Commission de l’Information et des Libertés (CIL) a organisé ce samedi 19 juin 2021 à Ouagadougou une formation au profit d’une quinzaine de journalistes issus de différentes presses en lignes. Placée sur le thème :<<Protection des données personnelles et sécurité en ligne et sur les réseaux sociaux>>, cette formation s’est tenue dans le cadre du projet de sensibilisation et de plaidoyer pour le renforcement de la protection des données au Burkina Faso.
La mauvaise utilisation des TIC par les journalistes des médias en ligne peut très source de nombreux problèmes.
Conscient de cela, le C.I.F.D.H.A en partenariat avec l’ASUTIC et l’appui de la CIL a organisé une formation au profit d’une quinzaine de journalistes issus de différents médias en ligne. Cette formation a porté sur la protection des données personnelles et sécurité en ligne et sur les réseaux sociaux. Elle s’inscrit dans la cadre du projet de sensibilisation et de plaidoyer pour le renforcement de la protection des données au Burkina Faso.
<< La sensibilisation sur la question des données personnelles si elle est accentuée sur les médias en ligne, elle peut toucher plus de personnes et permettre aussi à ces médias de travailler dans le respect des données personnelles>>, a affirmé le chargé du projet, Mouhyiddine OUEDRAOGO. Dans son intervention, il a ajouté que le choix a été porté sur les journalistes des médias en ligne car les plus grosses données collectées sont sur internet et du fait de la numérisation du monde.
Pour ce faire, les journalistes ont eu droit à deux communications, offertes successivement par deux spécialistes de la CIL et du C.IF.D.H.A.
La première communication offerte par Mme DABIRE Herberte, experte en protection de données de la CIL s’est accentuée sur le partage des notions de protection de données personnelles, à la définition de la mission et de l’attribution de l’organe de protection du Burkina Faso qui est la CIL.
Selon Mme Dabiré, l’usage des données personnelles requière le respect de certains principes de base, car la loi Burkinabé face à la Cybercriminalité réprime et sanctionne contre certains types d’usages de ces données. Pour cette première communication, les journalistes ont été rappelés à la vigilance et à certaines interdictions liées à l’usage de ces données ainsi que les sanctions prévues par la loi Burkinabè en cas de manquement. «cette loi à son art-20, la collecte des données personnelles d’un individu et leur traitement sans le consentement de cette personne concernée. Notamment les données relatives à sa santé, à sa religion, à son origine raciale ou ethnique, à sa philosophie, à ses opinions politiques ou à son appartenance Syndical. La divulgation ou l’exploitation commerciale de ces données aussi que leur transfère ou partage est passive à des peines d’emprisonnement suivit d’amandes», a-t-elle soutenu.
Quant à la communicatrice du C.I.D.H.A, Sawdate SAWADOGO, elle s’est plus focalisée sur les bonnes pratiques en matière de TIC pour la protection des données et sur internet et les réseaux sociaux. Pour elle, l’usage des réseaux sociaux et de l’outil informatique en général n’est jamais sans danger.
Pour une bonne utilisation des TIC, elle invite tout un chacun et surtout les journalistes qui en font quotidiennement leurs outils de travail à la prudence, la maîtrise de l’outil informatique et bien vouloir s’adresser aux structures habilitées en cas d’abus, d’harcèlement ou de piratage de leurs données sur les réseaux sociaux.
Au cours de sa communication, plusieurs mesures de sécurisation des données personnelles ont été recommandées. Il s’agit de l’usage des navigateurs privés, du cryptage des données, l’installation des antivirus, la non divulgation des mots de passe, etc.
Il faut noter que l’ensemble des journalistes à cette formation ont affirmé avoir beaucoup appris au cours de cette formation et ils promettent de mettre tout cela en pratique pour se protéger et sensibiliser les autres. Pour cela, ils remercient le C.I.F.D.H.A et ses partenaires.
La formation a été couronnée par la remise d’attestation aux différents participants.
Assata SINARE