Le Conseil d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG) a initié un atelier d’échanges et de partage d’informations sur la contribution des sociétés minières au développement local au Burkina Faso. L’atelier a eu lieu ce jeudi 03 juin 2021 à Ouagadougou sous le leadership du porte-parole du CISAG, Issaka OUEDRAOGO.
Pour s’assurer d’une bonne traçabilité des ressources générés par l’industrie minière que la nécessité de la mise en œuvre de mécanismes de suivi et de contrôle s’est avérée nécessaire au plan international et ceux à travers l’approche l’Initiative pour la Transparence dans les Industries minières et extractives (ITIE).
En ce qui concerne le Burkina Faso, le secteur minier est aujourd’hui considéré comme l’un des plus dynamiques de la sous-région ouest-africaine en raison de ces bonnes performances réalisées au cours des dix dernières années. Il faut que les données de la chambre des mines du Burkina Faso montre que l’évolution de la production de l’or est passée de 11,6 T en 2009 à 50,5 T en 2019. Ce qui a généré une recette totale en 2019 de 275 825 milliards de FCFA. En 2018, le ministère des mines indiquait que l’or est devenu le premier produit d’exportation avec 14% pour le PIB.
Les activités minières constituent de ce fait une grande opportunité à la fois pour l’ensemble de l’économie nationale et pour le développement des communautés locales des zones minières. Ces potentialités devraient donc en toute bonne logique en premier lieu aux populations à travers une économie renforcée, la création d’emploi et une bonne redistribution des bénéfices tirés de l’industrie minière, en vue de contribuer au bien-être des populations et garantir les intérêts des générations futures.
A entendre les interventions du CISAG, le besoin de transparence dans l’utilisation de ces ressources, l’impact de très peu visible des retombées sur les populations, amènent de plus en plus des voix à s’élever. C’est dans un tel esprit que le CISAG a jugé utile de tenir des communications pour promouvoir la transparence dans la gestion des retombées minières.
Ismaël KIEKIETA