Promotion des identités culturelles particulières : « Histoire de l’identité monétaire africaine » au cœur de la 3ème édition du FestIC

La cérémonie lancement de la 3ème  édition du Festival des Identités Culturelles (FestIC)  a eu lieu le samedi 12 décembre 2020 à l’espace culturel Gambidi à Ouagadougou. Placée sous le thème : « Histoire de l’identité monétaire africaine », cette édition est patronnée par le ministre de la culture Abdoul Karim SANGO et parrainée par Me. Frédéric Titinga PACERE.

Durant une semaine, Ouagadougou, abritera la 3ème édition du Festival des Identités Culturelles (FestIC). Né de l’initiative du Cinéma Numérique Ambulant (CNA) avec le soutien de Africalia, le FestIC a pour objectif de promouvoir les films qui font découvrir les identités culturelles particulières.

Placée sous le thème : « Histoire de l’identité monétaire africaine », cette édition se consacrera à l’historique de la monnaie à travers un panel qui sera organisé en collaboration avec l’université Thomas SANKARA. Pour la présidente du CNA/Mali, le thème de cette année est très important  car selon elle depuis le fil de l’histoire, la monnaie a changé plus de trois fois. « Ce que nous cherchons à travers le FESTic c’est de sauver nos valeurs et nos pratiques car elles sont en voie de disparition », a-t-elle fait savoir.

Pour cette présente édition, 22 films sélectionnés provenant de 15 pays d’Afrique et d’Europe seront projetés à l’espace culturel Gambidi, à la cité universitaire de kassodo et au quartier Ouidi pour les festivaliers. S’agissant de la nuit de la résistance, elle se construira autour de la communauté Yadsé. Elle sera l’occasion pour les festivaliers de mieux connaitre l’histoire de cette communauté : son  identité, origine, différentes ramifications, parents à plaisanterie, etc. car l’un des objectif du FESTic  est de révélé les communautés.

Pour le représentant du parrain, Prospère TIENDREBEOGO, cette initiative est à saluer car il contribue à la promotion de la culture dans toutes sa diversité. « La monnaie est une identité, une référence et une force car sur elles, il y a des idéogrammes, des représentations de nos contrés, de nos villes, de nos évolutions. Les travaux du parrain se retrouvent dans les objectifs de ce festival qui est d’accroitre le niveau de connaissance des populations sur les valeurs et expressions culturelles des communautés minoritaires, de promouvoir le dialogue interculturelle entre les communautés, l’oralité, etc. », a affirmé Prospère TIENDREBEOGO.

Quant au Directeur du FESTic, Wendlassida OUEDRAOGO, il espère qu’au sortir de cette édition, ils repartiront toujours avec quelque chose de plus qui leur permettra d’améliorer les prochaines éditions. Pour lui, il est très important qu’à défaut de faire renaitre les valeurs et richesses culturelles africaines perdues que l’on puisse participer à leur sauvegarde à travers la documentation.  Pour ce faire, il invite le public surtout les jeunes à se déplacer massivement pour voir les films car il estime que tant qu’ils  ne sont pas associés, ce qu’ils font est voué à l’échec.

 

Assata SINARE et Alida SOME (stagiaire)

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