L’Agence de placement et de développement internationale (APDI) et le Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) sont désormais partenaires. Pendant la Semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO), les deux structures ont paraphé une  convention dans laquelle l’APDI s’engage à placer 200 diplômés du CFPR-Z dans des entreprises canadiennes.

Plus de soucis d’insertion professionnelle pour les pensionnaires du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFP-Z).A la fin de leur apprentissage, ils pourront être employés par des sociétés canadiennes. Grâce à un partenariat, signé le vendredi 28 septembre 2018 lors de la Semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO), entre l’Agence de placement et de développement internationale(APDI) et le Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFP-Z). Les deux structures ciblent 200 jeunes à placer dans des entreprises canadiennes, après un test de compétence. Pour le président de l’APDI, Marc Blais : « C’est une entente historique qui permettra d’ouvrir les canaux entre le Canada et l’Afrique afin de combler les besoins de main-d’œuvre ».Et d’ajouter que le CFPR-Z a été choisi pour la qualité de sa formation, son niveau technologique et sa réputation. Le  vice-président de l’APDI, Réjean Parent, quant à lui, a fait savoir que le sérieux des Burkinabè a aussi  pesé dans cette décision. «La main-d’œuvre burkinabè est l’une des meilleures au monde par son attitude », a-t-il affirmé. Cet accord, à durée indéterminée, porte sur toutes les filières du CFPR-Z, à savoir l’électromécanique, l’électronique industrielle, la mécanique de précision, l’électricité en bâtiment, l’énergie solaire, etc. Le directeur général du CFPR-Z, Boubakar Ba, s’est pour sa part réjoui de cette collaboration qui renforcera la réputation de son établissement. « Cela entre en droite ligne de la vision du ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle qui est de renforcer le lien entre les centres de formation et les structures en charge de l’insertion professionnelle en vue de mieux lutter contre le chômage des jeunes », a-t-il conclu.

                                                                                                                 Kris Nleta BALBONE

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