Ce jeudi 11 octobre 2018, la Coordination nationale des associations féminines a organisé une marche de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS). A travers cette action de protestation et de procession contre le terrorisme, les femmes vêtues de blanc ont réitéré leur engagement aux côtés des forces de défense et de sécurité et invité les autorités à plus d’abnégation dans la lutte contre cette guerre abjecte qu’est le terrorisme.
Nombreuses sont les méthodes employées pour lutter contre le terrorisme au Burkina Faso. Après les conférences de presse, les souscriptions volontaires, les prières et les marches- meeting, c’est au tour des femmes de Ouagadougou d’organiser une marche silencieuse, ce jeudi. Après avoir sillonné quelques grandes artères de la ville de Ouagadougou, elles se sont retrouvées à la place de la Nation pour faire montre de leur soutien indéfectible aux forces de défense et sécurité qui luttent au quotidien pour la préservation de l’intégrité du territoire national. Ces soldats au front, très souvent victimes de la barbarie, veillent sur la sécurité des populations et leur manifester un soutien moral n’est qu’une nécessité impérieuse et un devoir citoyen.
Sous la houlette de la Coordonnatrice nationale des associations féminines, Mme Paré, née Lankoandé Arlette, cette procession a enregistré la participation de l’épouse du Chef de l’Etat, Mme Sika Bella Kaboré, du Médiateur du Faso, Mme Saran Séré/Sérémé et des femmes leaders d’associations venues des quatre coins de la ville. Parties de la place des nations, les femmes ont marqué un arrêt à l’Etat-Major Général des Armées pour chanter le Ditanyè et rendre hommage aux victimes de l’attaque du 2 mars 2018. Ensuite elles ont mis le cap sur le Rond-point des Nations Unies où elles ont chanté à l’unisson encore l’hymne de la victoire. C’est enfin le retour à la place de la nation où après de brefs discours adressés à l’endroit des forces de défense et sécurité. Elles ont lancé un appel à l’endroit du gouvernement à redoubler d’efforts afin de bouter ce terrorisme hors du Faso.
Dans la foulée, des prières ont été formulées tout d’abord par les femmes musulmanes, ensuite les femmes protestantes et enfin les femmes catholiques. Des artistes musiciens et musiciennes ont accordé leurs violons, à leur tour, pour dire non à cette guerre asymétrique et manifester leur soutien aux FDS. Ils ont pour nom Malika la Slameuse, Pamika, Eunice Goula, Owena, Manégre Naaba Kisto Koinbré, Zougnazagmda, Bibata et Floby.
Un message de la Coordination des femmes a été remis au Médiateur du Faso, Saran Séré/Sérémé qui a promis de le transmettre à qui de droit. L’espoir est permis que les Burkinabè viendraient à bout du « mal » pour peu que chacun et chacune s’engage. Et les mères, les sœurs, les filles viennent de démontrer un bel exemple d’engagement pour la mère patrie.
Safoura Nikiema (Stagiaire)