Le ministre du commerce, Harouna KABORE a procédé le samedi 4 juillet 2020 au dévoilement du label du chapeau de Saponé dans la commune de Saponé. Cette cérémonie a été suivie de la visite des stands d’exposition des produits made in Burkina Faso et principalement de la localité. Le ministre de la culture, le maire de Ouagadougou, celui de saponé Naaba Siguiri (chef de canton de saponé), ont marqué de leur présence à cette cérémonie.

Le samedi 4 juillet a été une date mémorable dans l’agenda de la population de Saponé. En effet, c’est à cette date que le label du chapeau mythique de Saponé a été officiellement dévoilé. Le chapeau de Saponé est un objet d’art qui, au-delà de son origine, est devenu un symbole de la culture burkinabè. Un instrument de fierté nationale pour chaque Burkinabè, surtout dans ses accoutrements traditionnels, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Il est aujourd’hui un accessoire de mode et symbolise l’élégance, la probité et la sagesse.

Pour le président de la cérémonie Harouna KABORE, au-delà de sa valeur symbolique et culturel, ce chapeau peut devenir pour chacun des intervenants de la chaine de confection, une source importante de revenus non seulement pour les acteurs mais également pour le conseil municipal. « Il est donc un moyen de promotion économique, une activité très rémunératrice, pour peu que la filière fasse l’objet d’une saine organisation et d’une bonne promotion », souligne-t-il.

A travers cette labélisation, le ministère du commerce veut créer une identité visuelle originale pour ce produit. Pour que ce chapeau puisse prendre de la valeur et que les acteurs de production puissent se faire des clients et de l’argent, le président invite les producteurs à produire des chapeaux de qualité suivant les exigences prédéfinies dans le cahier de charge du label.

Quant au ministre de la culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim SANGO, il a fait savoir qu’il faut qu’il travaille pour mettre des ressources à la disposition des populations qui y travaillent le temps qu’elles deviennent autonomes. Pour ce faire, la somme de 500 000 F a été offerte CFA aux acteurs de producteur pour l’achat de la matière première (la paille) par le président.

Pour ce qui est de la commercialisation et de la promotion du produit, des mesures seront prises. « Le gouvernement prendra sans doute d’autres mesure pour permettre la commercialisation. Pour la promotion de ce produit, un documentaire sera fait avec l’accompagnement des experts sur le sujet et des historiens pour le magnifier davantage», a rassuré le président.

Assata SINARE

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