Clap ivoire 2018: Pas de Burkinabè au palmarès

Le festival Clap ivoire 2018 a vu le sacre de la réalisatrice togolaise  Anita Afatchao qui a remporté le Grand prix Kodjo Ebouclé (le prix du meilleur film)  avec son œuvre intitulée ’’L’or…dure’’. Aucun cinéaste burkinabè ne figure pas au palmarès.

 

Financé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine(UEMOA) et l’Etat ivoirien, à travers l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI), Clap Ivoire est un festival de cinéma aux jeunes réalisateurs et techniciens, généralement issus des écoles de cinéma de la sous-région et de la CEDEAO. La 18e édition de l’événement, complètement passée inaperçue au Burkina Faso, a été remportée par la réalisatrice togolaise Anita Afatchao avec son film ‘’L’or…dure’’. Un documentaire pro environnemental qui pousse au traitement des déchets électroniques déversés sur le continent africain. En s’emparant du grand Prix Kodjo Ebouclé, Anita Afatchao a empoché un chèque de 5 millions de F CFA. Encore une fois, au palmarès du festival ne figure aucun réalisateur burkinabè. La preuve que le cinéma burkinabè n’est plus compétitif, faute de financement justifient certains cinéastes. Mais en 2013, on a cru à un début de domination du 7e art burkinabè grâce à Adama Sallé, emporté à l’âge de 33 ans en 2014 par  la dengue. Celui-ci avait remporté le Grand prix Kodjo Ebouclé (le plus prestigieux des trophées de Clap Ivoire) à cette 13e édition avec son film de fiction ‘’TaoTao’’.Les victoires du jeune réalisateur burkinabè confirment en réalité la qualité de la formation cinématographique au Maroc. Puisqu’il a appris le cinéma à l’Ecole supérieure des arts visuels(ESAV) de Marrakech(Maroc).

 

                                                                                                                           Kris Nleta BALBONE

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