Le jeudi 20 septembre 2018 a été lancé, à Ouagadougou, la campagne de communication de la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Au cours dudit lancement a été présenté le visuel du cinquantenaire. Cela a été l’œuvre de deux graphistes burkinabè : Wilfried Ouédraogo et Aimé Bouda.
Du 23 février au 02 mars 2019, Ouagadougou abritera pour la 26ème fois le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). A cet effet, le visuel du cinquantenaire, a été dévoilé officiellement par le Délégué général du FESPACO, M. Ardiouma Soma et le Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Abdoul Karim Sango. Ce visuel a été l’œuvre de deux graphistes burkinabè dont Wilfried Ouédraogo et Aimé Bouda. Ils ont été retenus suite à un appel d’offre dont le président du jury a été l’ancien ministre de la culture, des arts et du tourisme, M. Philippe Sawadogo.
Selon les explications du directeur de création, M. Idrissa Ouédraogo, le visuel traduit les principes du cinéma, le charme, la beauté et le rêve. La couleur noir traduit l’Afrique et l’obscurité des salles de ciné. Quant au jaune, il donne le ton festif du cinquantenaire avec dans le fond un éclat de peinture comme des pépites. Cette couleur jaune, symbole de richesse et de l’or, est en harmonie avec le jubilé d’or que l’on célébrera en février-mars prochain.
Il y a aussi dans le visuel des éléments de langage tels que l’Etalon de Yennega et le logo du cinquantenaire. Le pagne tissé, porté par l’actrice sénégalaise Mouna N’diaye, fin et frigorie est un pagne fait main et il y a ainsi l’usage de la typographie. Ces éléments viennent renforcer le message pour expliciter le thème de l’édition ou encore les valeurs liées au cinéma africain. Bien entendu, l’affiche est aérée et cela a été sciemment fait de sorte à créer un sentiment de liberté, d’assurance et de sérénité.
Le personnage exposé est l’actrice bien connue Mouna N’Diaye qui imite la gestuelle de Yennega sur l’étalon avec un regard animé et un sourire rassurant. L’actrice, à la fois Burkinabè, Sénégalaise, Guinéenne et Ivoirienne, est une condensée symbolisant le « panafricanisme », explique le directeur de création Idrissa Ouedraogo.
« Cinquante ans, c’est l’âge d’or qui nous interpelle sur notre passé et notre devenir, les acquis, les manquements et le repositionnement nécessaire pour mieux aborder l’avenir », développe le délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma. D’où le choix porté sur le thème de l’évènement :« Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité ».
Assata Sinaré (stagiaire)
Bon courage à cité elegance….
Le meilleur est à venir.