La coordination des CCVC de la ville de Ouagadougou a organisé une conférence de presse ce mercredi 29 avril 2020 à ouagadougou afin de donner sa lecture de la situation nationale. Leur analyse s’est portée sur la situation nationale marquée par: la crise sanitaire provoquée par le coronavirus(covid 19), la crise sécuritaire et la vie chère.
La gestion de la pandémie de la maladie à corona virus(covid-19) au Burkina Faso suscite beaucoup de réactions tant au niveau de la population que des syndicats et coalitions.
Soucieuse de l’avenir de la population burkinabè, la coordination des CCVC de la ville de Ouagadougou a organisé une conférence de presse.
Cette conférence de presse a été marqué par trois faits majeurs : la crise sanitaire provoquée par le coronavirus(covid 19), la crise sécuritaire et la vie chère.
Depuis la déclaration des premiers cas, la maladie à coronaires n’a cessez de prendre de l’ampleur au sein de la population burkinabè. Cela fait du Burkina l’un des pays les plus touchés par la maladies sur le continent africain. En effet, selon cette localisation, à ce jour 29 avril 2020, on dénombre 638 personnes infectées, 476 guérisons et 42 morts.
Face à cette situation, une bactérie de mesures ont été prises par les autorités afin de contrer cette maladie.
Le responsable de la CCVC de Boulmiougou, Dominique Yaméogo a fait savoir que pour la grande majorité de la ville qui vit au jour le jour, ces mesures s’apparentent pour elle à des mesures suicidaires tout simplement. Pour lui, c’est ce qui justifie le ras-le-bol des commerçants de Ouagadougou, au théâtre populaire, à Nabi Yaar, Sankar-yaar, Dassasgho et bien bien d’autres.
«Ces mesures édictées sont en deçà des attentes du peuple alors qu’il y a d’autres priorités comme la défense du territoire, la crise économique et sociale, la vie chère qui ne doivent pas être reléguées au second plan», affirma M. Yameogo.
Les mesures sociales annoncées pour pallier cette morosité économique vécue par les populations s’avèrent insuffisantes et inadaptées. Il faut souligner qu’aujourd’hui plus que jamais, les populations de la ville sont tenaillées par la vie chère.
Face à cette situation, la CCVC de la ville de Ouagadougou se positionne résolument dans le camp de ceux et celles qui luttent pour une meilleur défense des intérêts matériels et moraux du peuple burkinabè. Elle se joint également aux populations, pour: dénoncer les mesures répressives du gouvernement en place et exiger la levée de ces mesures, l’équipement des services de santé, l’augmentation des centres de dépistage et assurer la fourniture d’eau et d’électricité à toute la population.
Pour finir, la CCVC insiste auprès des populations burkinabè à prendre au sérieux la pandémie et à respecter les mesures sanitaires et de riposte contre la Covid- 19.
Assata Sinaré