Ouagadougou : des installations anarchiques sur les trottoirs en pleine effervescence dans la ville

La commune de Ouagadougou connait depuis un certain temps des pratiques qui font l’objet d’incivismes urbains. En effet, certains commerçants ont pris d’assaut les trottoirs de la ville de Ouagadougou pour exposer leur produit et espérer conquérir quelques clients. Si certains commerçants ignorent qu’il est interdit de s’installer le long des trottoirs de la ville, d’autres agissent par manque d’alternative. C’est dans la perspective de mettre la puce à l’oreille des autorités municipales que le Magazine Cité Élégance a bien voulu s’intéresser sur les questions d’occupation anarchique des trottoirs de la capitale burkinabè.

Certains commerçants de la ville de Ouagadougou occupent de façons anarchiques les trottoirs de la ville pour espérer vendre leur produit. Installés le long des chaussées, ils ignorent tout le risque que cela concours. En effet, ils sont exposés aux risques d’accidents de la circulation qui pourrait endommager soit les marchandises ou même attenter à la vie des vendeurs et des clients.

Il faut noter que si certains commerçants agissent de la sorte, c’est parce qu’ils ne savent pas à quel saint se vouer. Étant confrontés à la problématique de l’espace dans un centre urbain comme la ville de Ouagadougou, d’autres commerçants conscients de leurs actes inciviques, préfèrent s’installer le long des trottoirs à leurs risques et périls. Beaucoup de commerçants critiquent les opérations de saisies et s’indignent parce qu’ils ne savent où vendre leur marchandise.

Bien que  les municipalités travaillent à minimiser les actes inciviques dans la ville de Ouagadougou, il convient de dire que le laisser aller prend le dessus sur les agissements. L’homme dans sa grande dimension a besoin pour se conformer aux règles et aux principes régis par la société, d’un rappel à l’ordre constant. Ce rappel à l’ordre permettra de garantir et de faire respecter les principes de la ville. Il nécessite d’être accompagné par une campagne de sensibilisation ou toutes autres actions pouvant aider à comprendre l’importance du civisme.

Pour ce qui est des autorités municipales de la capitale burkinabè, il s’agira dans un premier temps de procéder par une approche énumérative des commerçants installés le long des trottoirs de la ville et dans un second temps procéder à une proposition de solution bien nourrit. Il faudrait redynamiser ou réviser la politique de la gestion du domaine public pour espérer palier à la problématique de l’occupation anarchique du domaine public.

Ismaël KIEKIETA

 

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