Le Musée national du Burkina Faso en partenariat avec l’Association Paysage de Sites de mémoire de la Grande Guerre a organisé une exposition temporaire sous le thème « Nous étions à la grande Guerre 1914-1918 » le vendredi 6 mars 2020 à Ouagadougou. Cette exposition a pour objectif de rendre hommage aux anciens combattants, de donner aux élèves une occasion de révisions des leçons d’histoire et d’animer le musée.
Dans un élan de dynamisation de ses activités, le musée national du Burkina Faso s’est orienté dans l’organisation d’exposition de types majeurs et scientifiques.
Au cours de la présente exposition, plus d’une trentaine de Kakémonos sur la grande guerre 1914-1918 a été exposé. Ces kakémonos montrent la contribution des nations africaines dans l’édification d’un monde de paix.
Le représentant du ministre de la culture a laissé entendre que la démarche choisie est pédagogique et permet aux visiteurs du grand moment de découverte, de redécouverte ou de révision de leçons.
Pour sa part, le représentant du ministère de l’enseignement supérieur au conseil d’administration du musée national, commissaire de l’exposition, Dr Lassina Simporé a décidé qu’après le musée national tous les kakémonos exposés seront la propriété du musée de l’armée. Selon lui cette exposition est sa modeste contribution au développement du musée et à son animation. Cette exposition est aussi un message pour les cadres du ministère de la culture. «On attend de nous des directeurs et des directrices porteurs et porteuses d’innovations. En clair, nous devons justifier nos titres de cadres», déclare Dr Lassina. La DG du musée, madame Monique Ilboudo a fait savoir que cette exposition se veut un devoir de mémoire pour les futurs génération, et une mise évidence les héros qui ont donné leur vie pour libérer le monde à un certain moment de l’histoire.
Les anciens combattants, les élèves, les étudiants, le représentant du ministre de la défense nationale et l’ambassadeur de la France ont marqué leur présence à cette cérémonie. Le major Ali SAWADOGO, ancien combattant affirme que cette exposition est une belle initiative car elle permet de montrer à la nouvelle génération ce qui s’est passé.
« S’il y a des pays qui se réclament pays de la liberté, c’est parce que il y a eu des africains qui se sont sacrifiés pour ces pays. Je suis content de savoir qu’il y a des personnes qui ne les ont pas oublié», soutient un artiste slameur et étudiant, Ganou Issouf.
L’exposition se poursuit jusqu’au 30 Août 2020 et pour se faire, les initiateurs invitent tous les burkinabè surtout les élèves et étudiants à se l’approprier.
Assata SINARE