Santé: Environ 500 médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes attendent leur intégration dans la fonction publique et leur mandatement

 

Le comité de suivi de l’intégration et du mandatement des médecins, pharmaciens et chirurgien-dentistes ont organisé une conférence de presse ce mercredi 5 janvier 2020 à Ouagadougou. L’objectif est d’informer l’opinion publique nationale sur les difficultés que rencontrent les médecins, les pharmaciens et chirurgiens-dentistes dans le cadre de leur intégration dans la fonction publique burkinabè et de leur mandatement.

Ils sont environ 500, ces médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et généralistes qui attendent toujours leur intégration dans la fonction publique. Les unes ont été recrutés en décembre 2018 et les autres en mars 2019. C’est avec une grande colère et une profonde indignation que ces agents de la santé assistent au blocage de leurs dossiers dans le circuit de l’administration publique burkinabè.

Selon le porte-parole du comité, Dr Djakaridja Soulama, cette situation plonge ses collègues dans une précarité sans pareille. Il n’arrive pas à comprendre comment un pays qui cri au manque de ressources humaines dans un secteur aussi sensible comme celui de la santé puisse laisser plus de 500 praticiens qualifiés dans la nature.

En plus de leur problème d’affectation, la prise en charge financière de certains agents n est pas suivie. « Vue la sensibilité de notre domaine qu’est la santé, il n’est pas question qu’on puisse déployer un médecin sur les lieux de travail sans une prise en charge financière surtout après 14 mois d’attente», dit-il.

 

Le comité a affirmé que jusqu’à présent, il est toujours sur les dossiers pour que ces agents puissent rejoindre leur poste. « Si nous remontons à 5 mois de cela, nous sommes à la direction des ressources humaines du ministère de la santé au moins deux  fois par semaine pour suivre nos dossier», confirme le porte-parole.

Pour mettre fin à cette situation, le comité interpelle une fois de plus les autorités à résoudre cette question sans délai. Dans le cas contraire, le porte-parole à fait savoir qu’ils  comptent s’organiser avec la base et décider de ce qui sera fait sur le terrain.

Assata SINARE

 

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