Le Salon international du coton et du textile (SICOT) a refermé ses portes ce vendredi 31 janvier à Koudougou en présence du ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kaboré. Cette 2èmeédition a connu une forte mobilisation et une participation active des acteurs du domaine.
Après deux jours de travaux, le salon international du coton et du textile (SICOT) a refermé ses portes dans la cité du cavalier rouge. Un évènement qui a regroupé environ 2350 participants dont 290 structures publiques et privées venant de 30 pays africains. Au cours de ce salon, cinq panels ont été animés par plus de 40 imminents experts nationaux et internationaux et trois tables rondes ont été organisées pour renforcer les bases de partenariats fructueux dans le secteur du coton et textile.Les interventions des participants ont porté sur l’état des lieux, les défis et les solutions pour booster le développement de la chaîne de valeur du coton en Afrique. Pour une bonne organisation des acteurs du coton et du textile, une confédération coton-textile-habillement a été mise en place pour booster la transformation du coton burkinabè.Cet évènement a également vu la signature de deux conventions à savoir :
-Une convention d’investissement entre le gouvernement du Burkina Faso et le groupe IPS pour l’implantation et l’exploitation d’une unité d’égrenage de coton à Tenkodogo.
-deux mandats de mobilisation de ressources d’une part, entre la BAD et le groupe A Star textile Burkina Faso et d’autre part, entre Afreximbank et le groupe A Star textile Burkina Faso, pour la mise en place d’une usine de transformation de coton à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Koudougou.
Au terme de ce salon, plusieurs recommandations ont été formulées dont :
-Avoir une approche holistique pour coordonner et fédérer les interventions pour le développement de la chaîne de valeur du coton ;
-Accorder un coût préférentiel de l’énergie pour les industries du textile ;
-Renforcer la disponibilité des intrants de tissage ;
-Encourager la diaspora à contribuer fortement au développement du secteur coton textile.
Selon le ministre Harouna Kaboré, il apparait évident que la filière coton-textile suscite un grand attrait, à juste titre, car elle reste et demeure un important levier pour l’industrialisation et la croissance économique en Afrique, qui n’attend qu’à être habilement actionné. « J’engage donc les différents acteurs à la poursuite de toute stratégie et initiative dans une approche synergique et concertée afin de relever le défi du développement de la filière coton-textile en Afrique », a-t-il invité. Il a rassuré à tous les acteurs du secteur, de sa disponibilité et de son engagement, quant à l’examen effectif des différentes recommandations issues de la présente édition.
Zonouhan LAYA