En marge de la 1re édition de la nuit du Bâtisseur prévue pour le 29 février 2020 à Ouagadougou, le Magazine Cité Élégance a bien voulu accorder une interview à la promotrice, Mme Mariétou Dao. Cette interview intervient dans le but d’informer le public des activités de cette 1re édition et des paramètres qui ont prévalus à la mise en place d’un tel évènement au Burkina Faso.
Voudriez-vous vous présenter à nos différents lecteurs
Je suis Mariétou Dao, marketeur de formation ; je suis la responsable de l’agence de communication et Régie au sein de GLOBAL CREATIVE SERVICES.
Qu’est-ce que vous pouvez dire de GLOBAL CREATIVE SERVICES ?
C’est la structure organisatrice du projet LA NUIT DU BATISSEUR. Ses domaines d’activités sont les suivants :
- Le recrutement et la formation de ressources humaines pour les entreprises
- La promotion des matériaux de construction en ligne à travers la plateforme BATISHOP
- La communication et l’évènementiel à travers la Régie et l’agence de communication.
Expliquez-nous le projet « La NUIT DU BATISSEUR » ?
La nuit des bâtisseurs c’est un cadre de récompense des professionnels et tous les acteurs du domaine du BTP. Il s’agit pour nous de mettre en place un prix pour récompenser les acteurs qui travaillent inlassablement pour aménager et construire nos villes.
Quand on parle de BTP, c’est un terme vaste, alors quels sont les acteurs clés des BTP que vous visez ?
Il est vrai que le BTP est vraiment vaste parce qu’il prend en compte plusieurs catégories d’activités. Pour le présent projet, nous avons voulu prendre en compte tous les acteurs. Pour cela, sont concernés par la Nuit du Bâtisseur, les promoteurs immobiliers, les ingénieurs, les géomètres experts, les topographes, les architectes, les urbanistes, etc. L’ensemble des acteurs œuvrant dans le domaine des BTP est pris en compte.
Quelles sont les raisons qui ont poussé à l’initiation d’un tel évènement, Nuit du bâtisseur ?
C’est une idée qui résulte des voyages effectués. En comparant les villes visitées aux nôtres, on constate une nette différence au niveau d’aménagement et de construction ; de bels exemples observés à l’étranger que nos professionnels du domaine pourraient importer dans notre contexte…
Pour cela donc, il faut commencer à magnifier et encourager les acteurs du BTP. Nous avons commencé à réfléchir à quelque chose qui pouvait être d’envergure nationale pour donner un visage nouveau au domaine des BTP au Burkina Faso ; D’où la Nuit du Bâtisseur.
Est-ce que LA NUIT DES BATISSEUR prend en compte tous les acteurs des BTP sur l’étendue du territoire national ?
Oui, la Nuit du Bâtisseur prend en compte toutes les acteurs du Burkina Faso. Il faut juste satisfaire les conditions demandées pour s’inscrire à la compétition. Pour cela, nous sommes en contact avec d’autres structures en dehors de la ville de Ouagadougou.
Pour une première édition de nuit du bâtisseur qui aura lieu le 29 février prochain, quels sont les enjeux de cette édition ?
Le défis d’une lourde organisation vu le nombre d’acteurs pris en compte et le temps qui reste, à réussir, mais aussi la difficulté souvent à faire adhérer certains partenaires au projet compte tenu de la première Edition. Heureusement, il y a l’appui technique et financier des partenaires clés du projet.
La nuit du bâtisseur vise la promotion du secteur du BTP en plein essor et aussi l’instauration de la qualité au sein dudit secteur.
Comment le choix des lauréats sera-t-il fait ?
Nous avons un règlement intérieur, mais c’est laisser à l’appréciation du jury que nous sommes en train de constituer. Le jury est constitué par les parties prenantes telles que le ministère de l’urbanisme, des infrastructures, de l’agriculture et le ministère de la culture, ANEERE, ABNORM, LNBTP, la chambre de commerce, la maison de l’entreprise que nous avons voulue associer à l’évènementiel. Alors c’est le jury constitué par toutes ces structures qui va siéger et travailler sur les candidatures suivant le texte préétabli sous les yeux d’un acteur de la loi et nous donner la liste des lauréats. Donc l’appréciation est laissée aux professionnels du domaine.
Est-ce qu’il y aura un membre de chaque structure que vous venez de citer dans le jury ?
Oui, le jury est formé par l’ensemble des représentants de toutes ces structures. Compte tenu des catégories de prix à attribuer, le jury pourrait être subdiviser en plusieurs sous-jury pour mieux apprécier les dossiers de candidatures.
Quelles sont les activités phares de cette soirée ?
La soirée gala verra les discours des autorités et des partenaires, les prestations d’artistes musiciens et humoristes burkinabés et étrangers, des reportages, des remises de trophées et d’attestations aux lauréats et probablement un défilé de mode.
Combien de prix seront décernés à LA NUIT DES BÂTISSEURS ?
Une vingtaine avec dix –sept (17) prix listés et les éventuels prix spéciaux décernés par les partenaires.
Pouvez-vous citer deux ou trois prix ?
Nous avons trois catégories de prix qui sont : les grands prix, les prix et les prix spéciaux. Et les médailles d’honneur qui rendent hommage aux personnalités qui ont hautement honoré le domaine. Pour revenir à votre question, on peut citer le grand prix de l’architecture, le prix de la meilleure entreprise RSE, le prix de la meilleure école BTP.
Y a-t-il un grand prix que tout le monde convoite à cet évènement ?
Pas un seul grand prix mais plutôt cinq (5). Ce sont : grand prix national de l’architecture, grand prix national de l’ingénierie, grand prix national de l’urbanisme, grand prix national de l’architecture durable et grand prix national de la meilleure entreprise BTP.
C’est une première initiative, alors quel message avez-vous à l’endroit de tous les acteurs qui doivent participer à cette première édition de nuit du bâtisseur ?
Aux acteurs concernés, il s’agira de prendre part à la compétition et/ou suivre les activités de la nuit du bâtisseur avec attention car c’est un cadre qui leur est dédié pour la promotion de leur secteur.
Le BTP est un domaine qui touche tout le monde, toute la population burkinabé dans notre contexte. Il serait donc intéressant de suivre les activités et surtout la soirée des remises des prix pour non seulement connaitre les lauréats mais aussi connaitre les innovations du domaine à travers les publireportages qui seront diffusés dans la salle au soir du 29 février 2020.
Quel est votre dernier mot pour clore l’interview ?
Je souhaite dire Grand Merci au Magazine Cité Élégance, notre partenaire qui nous a bien voulu nous donner l’opportunité de nous exprimer aujourd’hui sur notre projet la nuit du bâtisseur ; et de lancer un appel aux sponsors de bien vouloir joindre leur image à l’évènementiel pour plus de visibilité.
Merci également aux partenaires qui nous font déjà confiance.
Je vous remercie.
Propos recueillis par Sana Kader et Ismaël Kikieta