Les difficultés liées aux logements ont entrainé une création massive des entreprises immobilières au Burkina Faso. Toute chose qui devrait permettre de régler la problématique du logement. Mais, il semble que bon nombre de ces entreprises ne sont pas toujours en règle et s’adonnent à la spéculation foncière.
Principale cible, le citoyen lambda se fait arnaquer dans l’ultime besoin de s’acquitter un terrain, sous le regard des structures étatiques. Conformément au mot d’ordre du directeur général de l’Urbanisme, M. Gueswendé Marc Ouédraogo qui a alerté l’opinion publique sur les risques que les citoyens courent en achetant des parcelles avec les sociétés immobilières non en règle, le ministère de l’habitat devrait travailler à rendre public la liste des sociétés immobilières qui ne sont pas en règle, afin de permettre à l’opinion publique de prendre ses responsabilités. Selon le directeur général, Il y a beaucoup de promoteurs immobiliers qui n’ont pas les autorisations nécessaires, mais qui se livrent à des lotissements illégaux pour la vente de parcelles. Il ajoute que les citoyens qui payent ces parcelles, le font à leurs risques et périls.
Primo, une chose est d’alerter et de garantir les citoyens sur les achats de terrain avec des promoteurs immobiliers qui ne sont pas en règle, une autre est de prendre des mesures idoines pour éclairer et orienter les citoyens vers les structures immobilières qui sont en règle. Cela doit tenir compte des canaux de communication de sorte à toucher la majorité des citoyens. Le cas du ministère de l’éducation concernant les établissements scolaires non en règle peut inspirer le ministère de l’urbanisme et l’habitat.
Secundo, les structures immobilières en règles doivent travailler pour plus de visibilités afin de montrer et d’assurer le public désireux d’un terrain, de leur crédibilité. Cette stratégie de communication devrait permettre aux populations de vérifier leur conformité aux normes établies et éventuellement barrer la route aux concurrents non conformistes et qui ne sont pas en règle.
Tertio, pourquoi des structures immobilières qui ne sont pas en règle exercent leurs métiers ? Doit-on remettre en cause nos structures étatiques ? Qui est-ce qui est fait pour sanctionner les structures non en règle qui vendent des terrains aux populations ? Avant de s’engager avec un promoteur immobilier, le citoyen, peut-il demander à vérifier les papiers de conformités et d’autorisations ? Ce sont là, autant d’interrogations qui suscitent des réponses claires et précises. Des réponses qui pourront permettre aux structures immobilières en règle de mieux exercer leurs métiers, aux populations d’être beaucoup plus regardant sur l’autorisation d’exercer des sociétés et à l’État d’assumer son rôle de garant de la société.
Certes, la suspension des lotissements à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso ont occasionné la floraison des sociétés immobilières mais cette floraison doit nonobstant remplir les règles de vis-à-vis de la loi.
La rédaction
Bonsoir ou on peut verifier les documents d’une societe immobiliere et à quand pour le titre foncier .quelle est la difference entre attestation d’attribution et une fiche provisoire d’attribution.