Le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a organisé ce vendredi 27 décembre 2019 à Ouagadougou, la seconde session du Conseil d’Administration du Secteur Ministériel (CASEM). Placé sous le thème « Le défi de la sécurisation foncière des institutions d’enseignement supérieur et de recherche : Quelle stratégie d’accompagnement des acteurs des sites concernés », ce conseil d’administration intervient dans de le but d’apprécier la qualité du travail rendu et de tracer les sillons des nouvelles voies plus probants.
Le conseil d’administration du secteur ministériel est un cadre privilégié de dialogue, de partage d’expériences et de gouvernance. Les questions d’administration, de planification, de gestion et d’évaluation sont discutées de façon participative par tous les acteurs, les partenaires techniques, financiers et sociaux du ministère des enseignements supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Au cours de ce CASEM, il s’agira de mettre en exergue les problématiques liées à l’éducation, à la formation et à la recherche qui constituent incontestablement de nos jours des impératifs de développement pour le Burkina Faso.
Selon le représentant du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, M. Théophile Tenkodogo, la seconde session du CASEM se tient dans un contexte national difficile au plan sécuritaire, social et sectoriel. Cette session se tient également dans un contexte de conflits fonciers qui opposent certains acteurs de notre département aux populations autochtones et riveraines des espaces ou des sites abritant ou susceptibles d’abriter les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Pour le représentant du ministre, ces conflits se traduisent par le refus de céder, l’occupation anarchique ou l’accaparement des espaces dédiés à accueillir les installations ou édifices du ressort du ministère de l’enseignement supérieur. Par ailleurs, il cite en termes d’exemple, le site de l’UO2, de l’UNZ, de l’UFNG et de l’INERA à Farakoba (Bobo Dioulasso).
Du reste, ce conseil doit proposer des suggestions et des recommandations pertinentes afin d’aider les autorités à trouver des solutions pérennes, susceptibles de protéger les occupants des sites contre tout trouble de jouissance ou toute éviction.
Ismaël KIEKIETA