5e RGPH : inclusion des personnes vivantes avec un handicap

Le ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a organisé une conférence de presse ce jeudi 05 décembre 2019 à Ouagadougou. Cette conférence vise à sensibiliser la population à la mobilisation pour un 5e RGPH inclusif tout en prenant en compte le questionnaire du Washington Group.

 

Dans le souci de maximiser les chances de succès du 5e Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH), le ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a bénéficié d’un appui financier de l’UNICEF pour prendre en compte le questionnaire du Washington Group. Un questionnaire qui permet d’identifier la majorité des personnes qui vit une restriction dans la participation à la vie publique. Il renferme six (06) questions liées aux six (06) domaines clés de fonctionnalité de l’être humain à savoir la vision, l’audition, la mobilité, la cognition (mémoire/concentration), l’auto prise en charge et la communication. Dans le cadre de la réduction des inégalités sociales, le Président du Faso a prévu de favoriser l’accès à des emplois adaptés à au moins 50/100 des personnes vivant avec un handicap. Pour l’atteinte de cet objectif, Madame la ministre de l’action sociale, Marie Laurence Hélène Ilboudo a souligné qu’une réflexion nationale devrait être entreprise en vue de:

-répertorier les effectifs des personnes handicapées ;

-favoriser leur accès aux services sociaux ;

-faciliter leur intégration aux formations et aux emplois ;

-organiser des activités génératrices de revenus.

Selon les résultats du RGPH de 2006, on dénombrait 168 094 personnes vivant avec un handicap au Burkina Faso dont 1,20/100 de la population totale et le Recensement Général des Enfants Handicapés (RGEH) du 2013 a permis de dénombrer 79 617 enfants de 0 à 18 ans. Pour les acteurs du domaine du handicap, ces données sont en deçà des réalités sur le terrain. Madame le ministre  ministre a noté que ces insuffisances en matière de données sur le handicap s’expliquent d’une part par les pesanteurs socio-culturelles négatives qui amènent les familles à ne pas déclarer les personnes vivant avec un handicap et d’autre part par les outils de collette utilisés. Pour une meilleure prise en charge des personnes vivant avec un handicap, madame la ministre invite l’ensemble des acteurs du domaine du handicap, les organisations de la société civile (OSC), toutes personnes de bonne volonté à prendre toutes les initiatives appropriées et à s’investir pleinement avec détermination pour sensibiliser la population à la mobilisation pour un 5e RGPH inclusif.

Zonouhan LAYA

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