La commune de Ouagadougou a organisé un atelier de redynamisation de la commission toponymie de la ville de Ouagadougou ce mercredi 23 octobre 2019 à l’hôtel de ville. Cet atelier intervient au regard des enjeux liés à la datation des noms des lieux et de l’évolution de la ville. Cette cérémonie a eu l’honneur d’accueillir M. Simon Compaoré et Me Titinga Fréderic Paceré.
Mettre en place une commission communale de toponymie en vue de disposer d’un cadre pour la dénomination des nombreuses voies non encore baptisées de la ville de Ouagadougou, est la mission que s’est assigné cet atelier de redynamisation. En effet, il s’agira pour cette commission de prendre en compte les nouvelles requêtes des citoyens, d’améliorer le repérage sur le territoire et d’attribuer des noms aux voies de la ville.
Le comité d’organisation de cet atelier a dénombré des objectifs qui permettront de mener les réflexions sur la toponymie dans la ville de Ouagadougou. Il s’agit de :
-Mettre en place une organisation fonctionnelle et pérenne de la toponymie de la ville
-Elaborer une méthodologie et lister les activités assorties d’un budget.
Pour l’ex Maire de la ville de Ouagadougou, la commission de toponymie a été créée en 1997 et son premier président était Me Paceré. Il ajoute que cela a donné un visage humain à la ville et félicite le maire de la ville pour cette belle initiative. Il a tenu à dire merci à tous ceux qui ont participé à la commission de 1997.
Me Titinga Fréderic Paceré, quant à lui, a affirmé qu’ils ont travaillé en 1997 sans base et ils ont réussi à déboucher sur des résultats concluants. Pour lui, la nouvelle commission doit s’appuyer sur l’ancienne pour ajouter de la terre à la terre. « Dans un pays de l’oralité, la rue pourrait suppléer les archives et les bibliothèques pour la préservation des valeurs collectives. Toutes les valeurs seraient portées par une rue à travers un nom qui porte notre mémoire et notre philosophie. Il faut donner à la nouvelle commission les moyens, c’est-à-dire un secrétariat et une bibliothèque pour la connaissance intégrale de la ville de Ouagadougou. Il sera souhaitable que ce soit une commission ponctuelle.», a laissé entendre Me Paceré.
Du reste, au sortir de cet atelier, le comité d’organisation attend l’élaboration d’une méthodologie de travail, des activités et d’un budget.
Ismaël KIEKIETA