Pour la commémoration des 32 ans du décès du capitaine Thomas SANKARA, le président de l’Assemblée nationale a effectué une visite au conseil de l’entente à Ouagadougou ce mardi 15 octobre 2019. Au cours de cette visite une gerbe de fleur a été déposée en la mémoire du capitaine.
32 ans après la disparition du capitaine Thomas SANKARA, ses idées restent toujours référentielles. Pour commémorer ces 32 ans, le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala SAKANDE a jugé nécessaire d’effectuer une visite au conseil de l’entente afin de déposer une gerbe de fleur en la mémoire de Thomas SANKARA. « Aujourd’hui venir ici ne veut pas dire être sankariste, il a été un président alors tous les burkinabè devraient se sentir concernés par l’acte de ce matin », révèle-t-il.
Selon lui, pour résoudre les problèmes que rencontre le Burkina, il suffit d’aller puiser dans ce que Thomas SANKARA a fait ou avait ambition de faire pour ce pays et poursuivre ses œuvres. Pour lui : « n’eût été Thomas SANKARA, peut être même 50 ans après on n’allait pas pensée à s’habillé en Faso Danfani parce qu’il disait qu’il faillait consommer ce qu’on produit et produire ce qu’on consomme ».
Le comité international Thomas Sankara a sollicité que l’Etat institutionnalise la journée du 15 octobre comme une journée officielle pour commémorer cet évènement, à travers les fanfares, les hommages nationaux comme le font d’autres pays. Pour ce faire, le secrétaire général du mémorial, Luc DAMIBA demande une implication active des officiels car selon lui SANKARA est déclaré le 1er héros national.
Bala SAKANDE a rassuré le comité qu’il peut compter sur lui parce ce qu’il est un burkinabè et que l’assemblée est une émanation du peuple et que SANKARA était l’homme du peuple.
Pour sa part, Me Beniwendé Stanislas SANKARA a salué l’acte des autorités car « sous l’ancien régime SANKARA et les sankaristes étaient ballonnés dans leurs âmes. Il a aussi annoncé que le dossier Thomas SANKARA évolue normalement mais dans la sérénité et qu’il a l’espoir que d’ici là, il sera bouclé.
Les réalisations qui seront faites sur le site du mémorial sont entre autres : un monument de 87 mètres qui symbolise la fin de la révolution en 1987, un mausolée, un musée, des pavillons thématiques, une bibliothèque, etc. Le comité affirme avoir déjà reçu 3000 livres et qu’il continu d’en recevoir de partout le monde. « Bientôt nous allons ouvrir les portes de cette bibliothèque pour que les jeunes viennent s’inspirer. Ce qui est intéressant c’est que le mémorial sera une source d’inspiration, et non un endroit lugubre, qui fera peur », dit le secrétaire général du mémorial.
Assata SINARE
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