Burkina/CFOP: Retour sur les acquis de la révolution 32 ans après l’assassinat de Thomas Sankara

Le parti Convergence de l’espoir a organisé un panel le lundi 14 octobre 2019 à Ouagadougou, pour rappeler à la jeunesse les acquis de la révolution d’aout 1983 conduite par le capitaine Thomas Sankara. Ce panel initié sous le thème : « Les acquis de la révolution burkinabè », a été animé par Jean Hubert Bazié, Batian Benao, Firmin Diallo et Jean Emmanuel Ouali.

32 ans après l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, le parti Convergence de l’espoir, avec à sa tête Jean Hubert Bazié, a jugé nécessaire de rappeler la jeunesse burkinabè les acquis de la révolution à travers un panel et des témoignages.

Pour Jean Hubert Bazié, les acquis de la révolution, c’est la promotion de la citoyenneté. Il ajoute que la jeunesse a été privée de la connaissance de ces acquis, parce que ceux qui ont eu le pouvoir ont renié cette révolution qui combattait la gabegie, la corruption, le vol et le mensonge. Selon lui, il y a une dimension morale très importante dans l’action de Thomas Sankara. «Le gouvernement doit penser à planifier la marche et mettre le citoyen au centre de toute initiative. La responsabilité politique, la question de l’engagement citoyen, la question de la justice et le sacrifice du leader sont entre autres des questions qu’il faut revoir ». A-t-il laissé entendre

Batian Benao soutient que l’histoire politique la plus riche du Burkina Faso, c’est bien la révolution d’août 1983. Conduite par le capitaine Thomas Sankara, la révolution a permis des avancées dans tous les domaines, en opérant un « bouleversement qualitatif » des esprits et des chiffres. Pour lui, parmi ces acquis, il y a entre autres :
-sur le plan de la santé, la vaccination commando;
-sur le plan de la justice, les tribunaux populaires de la révolution;
-sur le plan de la culture, la semaine nationale de la culture et la valorisation du Faso Danfani;
-sur le plan de l’environnement, les trois luttes;
-sur le plan de l’éducation, la promotion des langues nationales;
-sur le plan de la promotion du genre, la réhabilitation de gente féminine;
-sur le plan de la sécurité, la création des comités de défense de la révolution.

En somme la révolution burkinabè a pris en compte tous les secteurs d’activités pour un bien être du citoyen burkinabè. Du reste Jean Hubert Bazié en veut à ceux qui ont assassiné la révolution et la morale.

 

Ismaël KIEKIETA et Laya Zonouhan

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