Le Service d’Information du Gouvernement(SIG) a convié les journalistes le jeudi 19 septembre 2019 à Ouagadougou pour faire le compte rendu sur des questions d’actualité nationale. Lors de ce rendez-vous de redevabilité citoyenne, plusieurs sujets ont été abordés à savoir la situation du secteur de l’éducation nationale dans le contexte sécuritaire difficile, le bilan des affectations spéciales pour nécessité de service, la situation des actions entreprises au niveau de l’enseignement privé ainsi que la situation des personnes déplacées internes.
Depuis janvier 2016, le Burkina subit des attaques terroristes orchestrées par des individus et des groupes armés. Malgré les efforts du gouvernement pour repousser ces ennemis, le mal persiste toujours. Une situation qui a des intervertis dans le système éducatif burkinabè. Au total 2344 établissements scolaires ont été fermés temporairement au moins une fois pour des raisons d’insécurité dont 42720 élèves répartis dans d’autres régions. Parmi ces établissements, certains n’ont pas pu rouvrir avant la fin de l’année. Pour les établissements qui n’ont pas pu rouvrir, le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales Stanislas Ouaro a affirmé que leur réouverture se fera au fur et à mesure que la sécurité s’installe dans les localités concernées et en concertation avec les forces de défense et de sécurité ainsi que les autorités administratives des dites localités.
En plus de cela, 96 infrastructures scolaires sont occupées par de Personnes déplacées internes (PDI) à cause des conflits intercommunautaires. Ce qui a affecté 9514 élèves du primaire, du poste primaire et du secondaire. Sur cette situation des PDI, M. Ouaro a affirmé que des dispositions seront prises pour la réinscription de ces élèves dans leurs classes respectives.
En ce qui concerne le bilan des examens spéciaux, les élèves en classe d’examen qui n’ont pas pris part à la session normale ont bénéficiers de quatre mois de cours et la session spéciale d’examens a concerné quatre régions que sont le Sahel, le Nord, le Centre-Nord et l’Est.
Quant à la situation des affectations effectuées, 10079 enseignants du primaire et 419 agents exerçant dans les bureaux ont changé de postes. Pour ce qui est du post-primaire et du secondaire, ils sont au total 1338 professeurs et 2 personnels d’administration et de gestion qui ont changé de poste d’affectation.
LAYA Zonouhan