Conférence hebdomadaire du CFOP : Zéphirin Diabré fait le point du dialogue politique

Ce mardi 23 juillet 2019, la déclaration  liminaire de la conférence de presse hebdomadaire du CFOP a été lue par  le Chef de file de l’Opposition politique, Zéphirin DIABRE. Les différents points de l’actualité abordés au cours de cette conférence sont entre autres le dialogue politique entre l’opposition et la majorité, les assassinats, la question du massacre  à Yirgou,etc.

La majorité des présidents des différents partis politiques de l’opposition burkinabè a pris part à la conférence du CFOP ce mardi 23 juillet 2019. Les points de l’actualité abordés sont  le dialogue politique, les assassinats, et la question du massacre à Yirgou. Le Chef de file de l’Opposition politique, Zéphirin DIABRE a  rappelé qu’avant-hier, onze personnes ont été assassinées à Dablo dans le Sanmatenga et que hier nuit, deux autres personnes ont été tuées à Gagara 2 dans la commune de Gorom-Gorom.

Zéphirin DIABRE  a expliqué que le dialogue politique a conclu ses travaux par des résolutions, des recommandations et des décisions consensuelles. Le dialogue a également abouti à la mise en place d’un comité de suivi qui est un organe de régulation et qui lie désormais les composantes dans le cadre de la  concertation nécessaire au renforcement de la démocratie au Burkina Faso.

Au chapitre du code électoral et des élections de 2020, le calendrier électoral a été maintenu en état. En effet, les élections couplées présidentielle et législatives auront belle et bien lieu en 2020, les municipales en 2021 et le referendum se tiendra à une date laissée à la discrétion su Président du Faso, sans toutefois qu’il soit possible de le coupler avec une quelconque autre élection, dit M. Diabré. Une autre conclusion est la prise en compte de la situation des déplacés forcés dans les élections générales, la solution au problème de lieux de vote des Burkinabè de l’étranger, etc.

Concernant la situation sécuritaire, la majorité et l’opposition ont pris la résolution de contribuer davantage à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Le dialogue a dénoncé la stigmatisation des communautés et recommandé de l’ériger en délit. Il a aussi recommandé la diligence dans le traitement des dossiers des conflits communautaires (Yirgou, Arbinda, Kain), etc. L’opposition et la majorité  ont également renouvelé leur ferme soutien aux forces de défense et de sécurité (FDS) en plaidant pour le renforcement de la capacité opérationnelle et des moyens financiers et matériels des FDS. Dans le même cadre, un appel de réconciliation a été lancé par le dialogue et pour la relance économique, à la prise de mesures pour relever les entreprises en difficulté et pour assainir le climat des affaires, lutter contre la corruption, etc.

Malgré les consensus obtenus au cours du dialogue, l’opposition a dit que ce n’est pas une raison pour se taire quand ça ne va pas. « La majorité continuera à gouverner et nous continuerons de jouer notre rôle de veille et de critiques constructives pour le bien-être de notre Nation », a conclu M. Zéphirin Diabré.

 

 

                                                                      Assata SINARE

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