Une Stratégie nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent est en préparation. L’initiative est du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation avec l’aide de USAID/Partenariats pour la paix.
Le Burkina Faso, travers le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a officiellement lancé, le mardi 19 juin 2018, l’élaboration d’une Stratégie nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent. Un processus qui prendra environ six mois avant le document final dont la rédaction a été confiée à un comité de 36 personnes. Ces experts étaient d’ailleurs, du 19 au 22 juin 2018, réunis à Ouagadougou pour réfléchir à la future stratégie. Selon le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, « l’objectif général poursuivi par cette stratégie est de doter le Burkina Faso d’un référentiel stratégique et inclusif lui permettant de faire face à l’expansion de la radicalisation et de l’extrémisme violent en mettant en relief les actions préventives »: et cela avec l’aide financière de USAID/Partenariats pour la paix. « L’extrémisme violent se nourrit de tous les frustrations et mécontentements passés, de l’incivisme mais aussi de la promotion active de la violence par certains groupes et individus », a souligné l’ambassadeur des États-Unis au Burkina Faso, Andrew Young. La Stratégie nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent sera mise en œuvre « pour une période minimale de trois ans ».
Kris Nleta BALBONE