En janvier dernier, le groupement de bureau d’étude IMCG-TEST a été mandaté par l’autorité communale pour la réalisation de l’étude d’élaboration d’un plan de circulation et de stationnement dans le centre-ville de Ouagadougou. Le vendredi 03 mai 2019, un atelier a été organisé dans le but de valider ce plan de circulation en présence du maire de la ville et des représentants des maires des différents arrondissements.
La ville de Ouagadougou est confrontée à d’énormes difficultés dont l’une des plus importantes est la question de la mobilité urbaine. Face à cette situation, des mesures ont été prises par la mairie afin d’améliorer la fluidité de la mobilité au centre-ville de Ouagadougou afin d’éviter le stationnement anarchique. Cela a été possible grâce au Projet Transports et de Développement des Infrastructures Urbaines (PTDIU) initié par le gouvernement burkinabè et financé par la banque mondiale. Grace à ce projet une étude d’élaboration d’un plan de circulation et de stationnement dans le centre-ville de Ouagadougou a été faite.
C’est en présence du maire de la ville, Armand Béouindé, des représentants des différents ministères, des membres de l’exécutif et des représentants des maires d’arrondissements que s’est tenu l’atelier de validation du rapport diagnostic de l’étude d’élaboration du plan de circulation et de stationnement dans le centre-ville de Ouagadougou, ce vendredi 3 mai 2019.
L’objectif de cet atelier selon le maire : « c’est d’appeler tous les acteurs à savoir : la police, la gendarmerie, les transporteurs, les différents maires d’arrondissement, les associations de sécurité routière pour leur montrer le résultat auquel nous avons abouti et la proposition qui est faite pour un nouveau plan de circulation dans l’hyper centre de la ville de Ouagadougou ». Ces acteurs vont apporter leurs avis et amenderont ce plan de circulation. Apres les remarques et cet amendement, des dispositions seront prises par la mairie pour les mettre en œuvre. Le maire laisse entendre que pour avoir de bons résultats la participation citoyenne est nécessaire et que dans ce cas les acteurs doivent être impliqués pour trouver la solution et la mise en œuvre sera d’autant plus facile.
« Au-delà du rapport diagnostic, l’ambition de l’étude se trouve dans les deux phases restantes qui seront livrées avant la fin du mois de juin. C’est de proposer des solutions à court, à moyen et long terme et ses recommandations seront mises en œuvre par les politiques », explique le directeur de la société IMCG-TEST, Polle Emmanuel.
Assata SINARE