Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo a procédé ce vendredi 5 avril 2019, au lancement officiel du service chirurgie générale et digestive. Cette réouverture s’est faite en présence du Directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo, Constant Daourou et le Secrétaire général du Ministère de la santé, Dr. Karama Issa.
Depuis un certain temps, les portes de la chirurgie générale et digestive du CHU Yalgado Ouédraogo étaient fermées pour des raisons de pannes techniques, de défaillances d’équipements et de vieillissement du matériel. La reprise des activités chirurgicales du service de la chirurgie générale, du service de l’urologie et des urgences viscérales est aujourd’hui une réalité au CHU Yalgado Ouédraogo pour le bonheur des patients. Il faut noter que cette réouverture a été effective grâce à l’engagement de plusieurs acteurs.
Pour le secrétaire général du ministère de la santé, Dr Karama, il faut encourager et féliciter tous les acteurs qui ont contribués à l’ouverture du service de la chirurgie. Il ajoute qu’il y a eu un engagement fort de tous les CHU et que depuis l’ouverture jusqu’à nos jours, on note une cinquantaine de patients prise en compte. Pour lui, ils ont pu réunir le minimum de fond pour que le bloc chirurgical soit fonctionnel même s’il y a des préoccupations qui sont toujours d’actualités sur lesquelles ils vont travailler à résoudre.
Le directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo, lors de son allocution a tenu à réaffirmer son bonheur pour la réouverture de ce service de chirurgie. Il affirme qu’ils ont fait des travaux de désinfection, de réfection et d’équipement au service de chirurgie pour le rendre fonctionnel. Il précise qu’il espère que le matériel sera bien entretenu pour être au service de la population. « Il y a eu un vieillissement du matériel, nous avons du matériel qui ont fait 10 ans et les travailleurs ne pouvaient plus travailler parce qu’ils mettent en danger la vie des patients donc de manière responsable nous avons fermé le service avec l’accord du ministère de la santé pour résoudre le problème. Il faut noter que le cout de ce qui a été fait s’élève à 100 million de franc CFA. Ce qui est important, c’est de savoir qu’on ne dort pas, on n’est soucieux de la bonne marche du CHU Yalgado Ouédraogo » a laissé entendre le DG du CHU.
Une réouverture effective avec des insuffisances sur le plan des équipements mais qui participe de la santé des citoyens burkinabè avec les moyens de bord car une goutte d’eau dans la mer vaut mieux qu’une goutte d’eau hors de la mer.
Ismaël Kiekieta